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Assainissement non collectif : le suivi in situ national, mode d'emploi

PUBLIÉ LE 18 AOÛT 2016
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Le groupe national public (GNP) « Suivi in situ en ANC » s’est constitué progressivement depuis 2011 sur la base d’initiatives publiques issues du bassin Loire-Bretagne et du Conseil Général du Rhône auxquels se sont rattachés d’autres départements. Irstea a fourni dès le début un appui méthodologique à l’aide d’un programme scientifique de suivi in situ financé par l’Onema. La demande publique émane désormais des ministères en charge de l’écologie et de la santé, de l’Onema, des agences de l’eau et de l’association des maires ruraux de France (AmRF). Ses travaux s’inscrivent dans le cadre du Plan d’actions national sur l’assainissement non collectif (Pananc) 2014-2019. Le but de ce programme coordonné par Irstea est de s’assurer de l’adaptation pérenne des installations d’épuration aux charges hydrauliques et organiques des particuliers dans les conditions réelles de vie des ouvrages. Le suivi in situ doit permettre d’acquérir des informations sur le fonctionnement des installations en conditions réelles dans la durée et d’assurer une veille technique des installations afin d’identifier les dysfonctionnements éventuels et leurs origines associées (conditions d’entretien, vieillissement des ouvrages, conception…).Le regroupement d’un grand nombre de partenaires comme les Spanc en régie (hors délégataires), les associations de Spanc, les conseils départementaux (agences techniques, Sata, Satanc ou Satese) et les propriétaires des installations permet de disposer de données représentatives des dispositifs installés sur le territoire et d’un jeu de données suffisant en nombre pour leur analyse statistique. Le suivi porte sur des filières règlementaires uniquement, qu’elles soient agréées ou non : culture fixée sur support fin (CFSF), culture fixée immergée (CFI) et Culture libre (CL). Il se limite volontairement aux installations de traitement des eaux usées domestiques d’habitations individuelles. Le recueil des données a démarré en 2011 et se poursuit jusqu’à la fin 2016. A terme, plus d’un millier de visites seront réalisées dans ce cadre. La synthèse des résultats acquis sera disponible fin 2017.Les données descriptives sont collectées grâce à 2 types de support élaborés par le GNP dès 2012 : des fiches descriptives et des fiches de visites et de prélèvements (visites-prélèvement). L’universalité des fiches par rapport aux 3 grandes familles de filières d’épuration permet d’avoir des supports descriptifs standardisés nécessaires à leur utilisation nationale. Toutes les caractéristiques des installations d’ANC sont balayées par ces fiches descriptives dont la trame est commune et qui s’adaptent à plusieurs modes de prélèvement. Les informations renseignées sont des paramètres fixes fournissant les caractéristiques techniques et nominales de l’installation ainsi que de l’habitation et de ses habitants. Par exemple pour la fiche descriptive des CFSF, il est possible de renseigner les caractéristiques des éléments constitutifs des filières à filtres compacts comme celles des filtres plantés ou encore celles des filtres garnis de divers supports. Les fiches de visites-prélèvement contiennent les informations consignées par les préleveurs lors de chaque campagne de visite. Elles décrivent l’état de fonctionnement de l’installation au moment de la visite et même quelques jours avant la visite. Ces fiches sont construites à partir de réponses fermées ; cela conduit d’une part à réduire au maximum la subjectivité de l’agent préleveur dans ces réponses, mais aussi de faciliter la fourniture d’information.Pour déterminer la qualité des eaux usées traitées par les filières d’ANC, 3 méthodes de prélèvements d’eau usée traitée peuvent être mises en œuvre dans le cadre de ce suivi national : prélèvement ponctuel, prélèvement asservi au temps ou prélèvement asservi au débit. Concernant le prélèvement ponctuel, les écoulements peuvent être très faibles sur certaines filières et la récupération du volume nécessaire à l’analyse peut être longue. La pose d’un réservoir de faible capacité, si les lieux le permettent, quelques heures auparavant permet de pallier à cette difficulté. Dans les deux derniers cas, la méthode nécessite pour être représentative un minimum de 100 prélèvements et de 50 ml par prélèvement durant 24 heures.Plusieurs paramètres sont déterminés in situ et/ou obtenus par analyses en laboratoire accrédité. Les paramètres analysés à minima en laboratoire sont : DCO, MES, NK, N-NH4+, N-NO3-. Des paramètres supplémentaires peuvent être  analysés en laboratoire : DCO filtrée, DBO5, NGL, N-NO2-, Phosphore total, E. Coli, Enterocoques (échantillon ponctuel). Selon le cas, d’autres paramètres peuvent être mesurés sur le terrain : des relevés de compteur (consommation d’eau potable, consommation électrique), la lecture de bandelettes azotés (N-NH4+, N-NO3-, N-NO2-), une analyse physico-chimique (pH, conductivité, température, O2 dissous, potentiel d’oxydo-réduction, orthophosphates) ou la hauteur de boues.L’ensemble des éléments descriptifs et qualitatifs mentionnés constitue ainsi le support de la base de données, objet d’une analyse statistique fine permettant de confirmer ou non l’adaptation pérenne des installations d’épuration aux charges hydrauliques et organiques des particuliers dans les conditions réelles de vie des ouvrages.
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