Les deux protagonistes n'avaient pas signé de contrat partenarial depuis 2008 même si l'agence accompagnait la Métropole dans le cadre de son programme d'intervention. Ce nouveau contrat d'agglomération, signé le 30 novembre dernier à l'occasion du salon Pollutec, prévoit 107 millions d'euros de travaux sur quatre ans.Axe majeur du contrat, l'assainissement représente à lui seul 100 millions d'euros de travaux. Gestion patrimoniale, réfection de réseaux, réhabilitation de Step, création d'un réseau séparatif figurent parmi les postes de dépense en réponse au Schéma général d'assainissement 2015-2027. Il s'agit en particulier de réduire les rejets d'eaux usées par temps de pluie en optimisant la gestion des eaux pluviales. Un volet de près de 34 millions d'euros sera consacré à la désimperméabilisation des sols, une préoccupation majeure de la métropole (voir notre article à ce sujet). « Il faut désormais avoir ce réflexe systématique de travailler sur la récupération des eaux de pluie en amont lors de tous les aménagements neufs ou en réhabilitation », détaille Jean-Paul Colin, vice-président chargé de l'eau et de l'assainissement. Il est prévu de désimperméabiliser l'équivalent de 113 ha à l'échelle de la métropole. Pour cela, plusieurs maîtres d'ouvrages tels que la société publique locale (SPL) Part Dieu, la SPL Confluence, l’université de Lyon et le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) sont parties prenantes du contrat et s'engageront à respecter les objectifs fixés.Pour la partie eau potable qui concentre 3,7 millions d'euros de travaux, les priorités seront l'établissement d'un schéma stratégique pour l'eau potable et la mise en place d'actions d'économie d'eau. Enfin contrairement aux précédents contrats, ce nouvel accord s'ouvre aussi au grand cycle de l'eau. 3,5 millions d'euros y seront consacrés en particulier sur l'axe Gemapi. La restauration de cours d'eau et de zones humides seront aussi au programme. Pauline Rey-Brahmi