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Adequapress, une presse à vis économe en énergie

PUBLIÉ LE 29 DÉCEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Par Abel Smati, gérant-fondateur d’AdequatecSpécialisée dans les écotechnologies sobres depuis sa création en 2001, Adequatec a lancé la commercialisation de son procédé innovant de presse à vis Adequapress dès 2005, ravivant l’engouement des exploitants pour cette solution. Si les presses à vis avec tamis sont apparues dans les années 1980 pour la déshydratation des boues, elles ont été écartées du marché à cause de leurs performances médiocres. Le colmatage rapide de leur tambour à tamis perforé se traduisait par des taux de captures inférieurs à 80 % et une forte consommation de polymères. En outre, leur fonctionnement discontinu alternant cycles de filtration et de décolmatage induit une consommation d’eau de lavage et d’énergie excessives et des arrêts de production systématiques dont la fréquence augmente avec le temps.Le procédé Adequapress a résolu tous ces problèmes grâce à son tambour à disques autonettoyant permettant un fonctionnement en continu, grâce au dimensionnement adapté de l’étape de floculation précédant la séparation liquide solide et par un pressage modéré privilégiant un taux de capture élevé. Adequapress garantit ainsi pour les boues biologiques les plus difficiles, une siccité de l’ordre de 17 % (+/- 1 %), bien adaptée à l’épandage et au compostage. Le filtrat est clair, même pour des boues très diluées (3 g/l) et ce sans surdosage de polymère.Dix ans après le lancement de l’Adequapress, Adequatec dresse le bilan d’exploitation de la station d’épuration d’Idron située dans le département des Pyrénées-Atlantiques (10 000 EH), l’une de ses premières références en France mise en service en 2007 pour le Syndicat d’Assainissement de la Plaine de l’Ousse. L’atelier a toujours été exploité par la même équipe, ce qui rend un tel bilan encore plus intéressant et significatif. La Step produit annuellement environ 100 tonnes de matières sèches (MS) évacuées en partie vers l’incinérateur de Lacq et vers la plate-forme de compostage de Pontacq. Les boues déshydratées doivent avoir une siccité strictement supérieure à 18 % afin de satisfaire aux critères de l’incinérateur. Ainsi à l’origine par mesure de sécurité, une faible dose de chlorure ferrique avait été préconisée pour la floculation (20 à 30 kg/tonne de MS) mais à partir de 2012, un nouveau polymère a été appliqué seul, sans adjonction de coagulant.Depuis, la siccité des boues en sortie de l’Adequapress est stable, comprise entre 17,5 % et 19, 5 %, soit 18,6 % en moyenne. Cette stabilité est maintenue malgré les variations de la charge massique appliquée, comprise entre 50 à 90 kg MS/h (63 kg MS/h en moyenne) et qui entraîne systématiquement une variation du taux de traitement en polymère entre 6 et 10 kg de polymère pur (PP) par tonne de MS. Les boues liquides à déshydrater sont prélevées soit directement du puits de recirculation à une concentration moyenne de 5 à 6 g/l ou d’un silo existant où elles sont préalablement stockées à une concentration moyenne de 15 à 20 g/l. Vu l’obtention d’une valeur de siccité en phase avec les exigences de l’exploitant, celui-ci ne touche que très rarement les réglages de son installation même s’il enregistre une légère augmentation de la consommation moyenne de polymère d’environ 1 à 2 kg PP/tonne MS.Sur la station d’Idron, l’Adequapress affiche ainsi 1 700 heures de fonctionnement par an et n’a subi qu’une seule révision en 2012. À noter que l’atelier était largement dimensionné selon les critères de l’époque et ne fonctionne que 30 heures par semaine là où majorité de la quarantaine d’ateliers Adequapress installés en France sont dimensionnés sur une base d’au moins 50 heures par semaine, voire le double. Pour le client, la stabilité des valeurs de siccité est particulièrement intéressante puisqu’elle libère du temps à l’agent d’exploitation et génère des économies substantielles des frais de traitement avec un coût de production d’une tonne de matière sèche se situant sous les 30 euros. L’unité fonctionne quasiment sans surveillance et ne nécessite qu’une heure par semaine d’entretien. La tâche consiste uniquement à vérifier les paramètres de fonctionnement (réglages du polymère) et un nettoyage hebdomadaire au jet d’eau.Enfin, en termes de bilan carbone et d’efficacité énergétique, la solution d’Adequatec affiche une consommation électrique spécifique de moins 10 kWh/tonne de MS. En outre, grâce à un taux de capture supérieur à 95 % et sans surdosage de polymère, la technologie sécurise même la performance de la filière eau à comparer aux presses à vis classiques avec tamis. Celles-ci sont en effet susceptibles de favoriser la formation d’un microfloc dans les bassins d’aération par retour excessif de boues et de polymère, réduisant l’efficacité de l’aération et augmentant son coût. 
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