Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Eau : AquaNES marie traitements naturels et technologiques
EAU

Eau : AquaNES marie traitements naturels et technologiques

PUBLIÉ LE 6 MARS 2017
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Étudier l'association entre des traitements dits naturels et des pré ou post-traitements dits technologiques, c'est l'objectif du projet AquaNES issu du programme H2020, actuellement en phase de démarrage. « Pour faire émerger rapidement des systèmes performants de traitement de l'eau sur le marché européen », détaille Marie Pettenati, chef de projet au BRGM, l'un des 30 partenaires.Sur 14 sites pilotes en Europe, en Inde et en Israël, trois types de procédés naturels d'épuration seront étudiés : la filtration sur berge, le traitement par le sol (recharge de nappe) et des zones humides artificielles de type filtres plantés de roseaux. Ils seront combinés à des traitements classiques (boues activées) ou plus poussés (membranes, oxydation avancée, etc.). Il s'agit d'évaluer l'impact sur la qualité de l'eau en sortie, notamment en matière de micropolluants. Seront également estimés les ratios coûts/bénéfices des différentes combinaisons appliquées sur des eaux brutes pour la production d'eau potable ou pour traiter des eaux usées.Le BRGM coordonne la partie consacrée au traitement par le sol. La Step littorale d'Agon-Coutainville (50) figure parmi les sites de démonstration. Les eaux traitées par boues activées y sont rejetées dans une roselière naturelle. Après filtration dunaire, l'eau est utilisée pour l'arrosage du golf l'été et permet de repousser l'intrusion saline dans la nappe. « Il s'agira de fournir des outils intelligents pour améliorer le suivi de la nappe », ajoute Marie Pettenati. Cette expérimentation associera aussi la start-up ImaGeau, le groupe Saur, exploitant de la station et Géo-Hyd, du groupe Antéa. AquaNES devrait aboutir à la création d'un outil d'aide à la décision sous la forme d'une plateforme numérique interactive. Le projet, doté d'un budget de 10,7 millions d'euros s'achèvera en juin 2019.PRB
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Evian, Vittel, Volvic : les industriels connaissent-ils suffisamment bien l’eau qu’ils exploitent ?
Evian, Vittel, Volvic : les industriels connaissent-ils suffisamment bien l’eau qu’ils exploitent ?
Avis des pros | Un outil pour prévenir les conflits d’usage
Avis des pros | Un outil pour prévenir les conflits d’usage
Une référence virtuelle pour des économies bien réelles
Une référence virtuelle pour des économies bien réelles
Ressource en eau et agriculture bio/3 | Lons laboure en tous sens
Ressource en eau et agriculture bio/3 | Lons laboure en tous sens
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS