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Accueil > Actualités > Eau > Bientôt une météo pour les nappes souterraines ?
EAU

Bientôt une météo pour les nappes souterraines ?

PUBLIÉ LE 20 AVRIL 2017
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Avec 1700 points de mesure en France, le BRGM publie 11 fois par an des bulletins de situation hydrologique des nappes. En cette fin d'hiver, la recharge des nappes reste pour l'instant inférieure aux trois dernières années avec 46 % des niveaux de nappes autour ou au dessus de la moyenne. Dans les années à venir, l'organisme souhaiterait améliorer son dispositif pour proposer un outil de prévision de l'état des nappes à l'image de la météo. Cela passe d'abord par la mise à disposition de données quotidiennes plutôt que bimensuelles qui permettront d'alimenter des modèles prévisionnels. « Il est déjà possible d'enregistrer les données et de les diffuser brutes en temps quasi-réel. Mais il est indispensable de mettre en place un processus de validation pour disposer d'une donnée de qualité et cela prend un peu de temps », détaille Nathalie Dörfliger, directrice eau et environnement au BRGM. Grâce à des dispositifs de télétransmission, depuis mars, les données brutes de 300 points de surveillance sont disponibles à une fréquence journalière. Fin 2017, 700 en bénéficieront et d'ici 2018, l'ensemble du réseau sera concerné. Ces données serviront à alimenter des modèles globaux assez simples ne prenant pas en compte des aspects de géométrie des nappes évaluant en fonction d'un historique météorologique et du type de sol, la part d'infiltration dans la nappe pour prédire l'évolution de la situation à trois ou six mois. « Moins on a de paramètres, plus il peut être robuste mais il doit être calé sur plusieurs cycles hydrogéologiques », précise Nathalie Dörfliger. Pour cela, le BRGM dispose de près de 40 ans d'historique sur la plupart des stations. Un prototype est en test sur un piezomètre dans l'Aube. Ces modèles permettent d'avoir une vue globale mais le BRGM développe aussi des modèles locaux plus complexes prenant en compte la géométrie des nappes sur certaines zones à fort enjeu. « Actuellement, nous développons aussi avec Méteo France une plateforme nationale qui rassemblera tous ces modèles avec l'objectif de pouvoir les faire fonctionner ensemble pour obtenir de meilleures prévisions », explique Nathalie Dörfliger. La « MétéEAU des nappes » permettrait de compléter les bulletins de situation hydrologique plusieurs fois par an notamment lors de périodes clefs comme en sortie d'hiver. L'outil pourrait aussi être utilisé de manière opérationnelle par des acteurs du territoire comme des gestionnaires de ressources en eau ou des agriculteurs pour mieux anticiper leurs actions sur la nappe . « L'objectif est de permettre une meilleure sensibilisation sur les variations de niveau d'eau dans les nappes, un domaine souvent obscur pour la plupart des gens mais aussi d'en faire un outil opérationnel pour les usagers », résume la directrice. PRB
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