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Ring de l'eau : le projet du Sedif pour une gestion mutualisée des ressources en Ile-de-France

PUBLIÉ LE 17 OCTOBRE 2017
E.G
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Ring de l'eau : le projet du Sedif pour une gestion mutualisée des ressources en Ile-de-France
Pour le syndicat des eaux d’Ile-de-France, l’accès à la ressource et la distribution d’eau potable dans la région doit être collective, afin d’assurer la sécurité d’approvisionnement face à un contexte de réchauffement climatique.

Le ring de l’eau : c’est le nom du nouveau projet commun au Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), au Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers, au Syndicat mixte pour la gestion du service des eaux de Versailles et Saint-Cloud (SMGSEVESC) et à la mairie de Paris, dans le cadre de la nouvelle réforme territoriale. « Il faut que l’accès à la ressource et la distribution reviennent sous une gouvernance publique pour le territoire d’Ile-de-France », ont annoncé Christophe Perrod et André Santini ce mardi 17 octobre. Respectivement directeur général des services techniques et président du Sedif, ils ont expliqué mener avec la mairie de Paris, le Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers et le SMGSEVESC, « une réflexion pour identifier puis, le cas échéant, mettre en œuvre les éventuelles actions collectives pour encore améliorer la sécurité du service public de l’eau et se préparer de manière concertée aux conséquences du réchauffement climatique. »

Faire face aux situations de crise 

André Santini plaide depuis 2016 pour cette mutualisation de la gestion de l’eau, qui selon le Sedif, permettrait de mieux faire face à des situations de crise, à l’image de celle rencontrée en juin 2016 lors des crues de la Seine et de la Marne notamment. Une gestion collective permettrait le cas échéant, de mieux partager les ressources entre Seine, Marne et Oise, et ainsi d’assurer la distribution d’eau potable aux franciliens. Pour le président du Syndicat des eaux d’Ile-de-France, il s’agit de « fédérer les différents acteurs dans la perspective d’une vraie région. » Christophe Perrod explique qu’une étude sera lancée dès janvier 2018 afin « d’établir un diagnostic à partir de différents scenarii de crises ». Un projet qui concerne 10 millions de franciliens, et dont les coûts sont estimés à environ 500.000 euros.

Différents modes de gouvernance seront également étudiés d’après Christophe Perrod, pour « développer une vision hydraulique globale et un outil de gestion de crise centralisé. » Le Sedif rappelle également les défis à relever dans les prochaines années : la réutilisation des eaux usées, l’élimination des résidus, des micro-polluants, des perturbateurs endocriniens … Et André Santini d’ajouter : « Nous aurons une eau parfaite dans les années qui viennent. » « La sécurité de l’approvisionnement est gérée à différentes échelles, et ce projet de Ring de l’eau avec son approche collective allant de pair avec le développement de la métropole, peut être une solution pour r ationaliser les coûts », précise Eric Requis, directeur général adjoint, contrôle de la délégation, finances et ressources humaines du Sedif.

Réponse à la polémique sur le prix de l’eau 

A l’occasion de la présentation du projet de « Ring de l’eau », le Sedif a également répondu aux récentes polémiques concernant les tarifs de l’eau dans la région : « le prix dit de l’eau potable, n’est pas à proprement parler le prix de l’eau lui-même, mais le prix du service pour traiter et distribuer 24h sur 24 jusqu’au robinet des consommateurs, un produit d’hygiène et de santé publique », a déclaré André Santini. « Rien de comparable entre Paris et sa banlieue, le coût du service étant fortement impacté par la densité de population par kilomètre de canalisation : 535 habitants/km au Sedif contre 1.350 habitants/km pour Paris », a ajouté le président du Sedif.
Pixabay
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