À l’approche des Assises de l’eau prévues en juillet prochain, qui porteront sur les enjeux de renouvellement des réseaux d’eau et d’assainissement et leur financement, le relargage par les conduites en PVC du composé cancérigène CVM est pointé comme un axe prioritaire d’intervention. Or, depuis sa création en 1923, le Sedif affirme faire "de la qualité sanitaire de l’eau sa priorité absolue".
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Et "avant la fin 2012, conformément à la réglementation, il a d’ailleurs éradiqué la totalité de 270 000 branchements en plomb du réseau pour un coût global de plus de 630 M€ H.T.", rappelle-t-il. Sensibilisé à cette problématique dès 2013, le Syndicat a lancé le renouvellement des conduites en PVC posées en 1980 ou antérieurement. "Or le réseau du Sedif ne comporte plus aucune conduite de distribution en PVC. Représentant 8 km soit moins de 0,1 % du patrimoine, elles ont toutes été supprimées entre 2014 et 2016", précise-t-il.
L’occasion également de rappeler que "le faible temps de séjour de l’eau dans les conduites du fait du fonctionnement optimisé du réseau fortement maillé, et le suivi en continu de la qualité de l’eau distribuée grâce à un réseau de capteurs temps réel et plus de 395 000 analyses par an de la ressource au robinet, garantissent au consommateur d’eau du Sedif une qualité de l’eau irréprochable".