Un nouveau projet, lancé dans le cadre du programme européen Interreg, va lutter contre l’utilisation de composites pétrosourcés nocifs dans le milieu marin.
Le projet SeaBioComp réunit 11 partenaires de la région des mers du Nord et de la Manche, qui couvre les régions côtières de quatre Etats membres de l’Union européenne : l’Angleterre, la France, les Pays-Bas et la Belgique. « SeaBioComp est un nouveau projet collaboratif qui vise à développer et produire de nouveaux matériaux composites thermoplastiques biosourcés, et à mettre au point des protocoles analytiques pour évaluer leur durabilité à long terme et la réduction de l’impact environnemental en milieu marin », est-il expliqué dans un communiqué d’Interreg. Il s’agira de développer des démonstrateurs de composites biosourcés pour remplacer les composites pétrosourcés utilisés dans les industries marines. « Sont potentiellement concernés par le projet les produits pétrosourcés traditionnels incluant les composants issus de la pêche et de la culture d’algues, les équipements de récupération d’énergie, les bateaux, les pontons, les pièces d’ancrage et de bouée », est-il précisé.
Les 11 partenaires sont des institutions de recherche, groupes de recherche universitaires, PME et clusters spécialisés. Le projet est piloté par Centexbel (Belgique). « EuraMaterials participe à la gestion de la propriété industrielle, ainsi qu’aux travaux de communication et dissémination des résultats du projet auprès des industriels, des chercheurs et du grand public », est-il détaillé. SeaBioComp sera mené de mars 2019 à août 2022, pour un budget total de 4,1 millions d’euros ; dont 2,5 millions d’euros venant du Fonds européen de développement régional (Feder).