Au premier semestre de l’année 2019, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a soutenu 895 projets portés par les collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité des eaux et des milieux aquatiques, pour 86 millions d’euros investis.
Cette somme versée sous forme d’aides financières a servi à soutenir la dynamique de l’économie locale. Par ailleurs, l’agence de l’eau renforce sa politique partenariale avec les collectivités en signant des contrats pluriannuels (trois à cinq ans) et pluri-thématiques pour mieux cibler les actions au regard des priorités du 11e programme « Sauvons l’eau 2019-2024 » et des enjeux locaux.
Les chiffres clés au premier semestre 2019
31 % des aides (26,2 millions d’euros) bénéficient à la renaturation des milieux aquatiques, avec 16,3 millions d’euros pour améliorer la morphologie et la continuité des cours d’eau, 1,3 million d’euro pour la préserver et restaurer le milieu marin, 0,9 million d’euros pour les zones humides et 6,9 millions d’euros consacrés à l’animation territoriale de cette thématique milieux.
Par ailleurs, 26 % des aides (22,2 millions d’euros) sont attribués aux opérations d’amélioration de l’assainissement et de l’eau potable, portées par les collectivités, avec 15,6 millions d’euros alloués à la réduction des rejets de pollution domestique (dont 5,6 millions d’euros pour le traitement des eaux usées et 10 millions d’euros pour mieux gérer leur collecte, notamment par temps de pluie (4,9 millions d’euros), 6,6 millions d’euros octroyés à l’eau potable (dont 2,2 millions d’euros pour restaurer la qualité des captages dégradés par les nitrates et les pesticides et 1,9 million d’euros pour améliorer les infrastructures des collectivités rurales).
Economie de la ressource et aides agricoles
Des plus, 20 % des aides (17,5 millions d’euros) vont à la limitation de la pollution agricole, avec la quasi-totalité attribuée à l’agence de services et de paiement (ASP) pour le versement d’aides directes aux agriculteurs qui modifient leurs pratiques (conversion à l’agriculture biologique) sur les territoires à enjeux pesticides ou prioritaires en termes de restauration de la qualité de l’eau (aires d’alimentation de captages).
Enfin, 13 % des aides (10,9 millions d’euros) contribuent à une meilleure gestion quantitative de la ressource, avec 5,7 millions d’euros consacrés aux économies d’eau, 2,6 millions d’euros aux travaux de substitution de ressources en déséquilibre.