Le SFEG, Syndicat national des entrepreneurs de puits et de forages pour l’eau et la géothermie, et l’Asef, Association syndicale des entreprises de forage, ont annoncé, ce jeudi 13 février, leur fusion depuis le 1er janvier 2020.
« Cette fusion officialise une union sacrée et des idéaux communs », présentent les deux membres de l’UIE, l’Union nationale des industries et entreprises de l’eau et de l’environnement. Constituant un réseau de plus de 80 entreprises de forages pour l’eau et la géothermie, soit les deux tiers des entreprises du domaine, elle « est le fruit d’une longue association et de travaux communs, notamment sur les questions de normalisation et la création du label RGE pour les forages de géothermie », avancent-ils. Le nouveau syndicat conserve le nom de SFEG et Éric Garroustet (Cotrasol) est son président.
Le SFEG entend poursuivre ses actions avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, en particulier « pour la prise de conscience des enjeux environnementaux liés aux forages captant les eaux souterraines », précise-t-il. Sur le long terme, il « ambitionne une meilleure reconnaissance de la qualité de ses entreprises avec la mise en place d’une qualification professionnelle obligatoire », envisage-t-il.
Le SFEG s’est fixé pour missions principales de représenter la profession auprès des pouvoirs publics, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, publics et privés, ainsi qu’auprès des organismes chargés de la police de l’eau ; de participer à l’évolution de la réglementation et des normes environnementales et d’améliorer la qualité des ouvrages ; de promouvoir les bonnes pratiques ; de participer aux actions des fédérations professionnelles en France et à l’échelle européenne ; de privilégier les échanges et de faire circuler l’information entre professionnels du forage pour l’eau et la géothermie.