L’ancien sénateur de Vendée, Jacques Oudin, est décédé du coronavirus, ce samedi 21 mars, à l’âge de 80 ans. L’homme a marqué le secteur de l’eau à travers l’ensemble de ses mandats.
C’est la veille de la Journée mondiale de l’eau que Jacques Oudin s’est éteint, un domaine qu’il connaissait bien et pour lequel il a œuvré au cours des différents mandats qui ont été les siens. C’est à Paris qu’il a succombé au coronavirus.
Adoptée en 2005, sur une proposition déposée en 2003, alors qu’il est sénateur (RPR puis UMP, de 1986 à 2004), la loi Oudin-Santini autorise les collectivités, syndicats et agences de l’eau à consacrer jusqu’à 1 % de leur budget eau et assainissement au financement d’action de solidarité internationale dans ces secteurs. Un dispositif élargi depuis à l’énergie et à la gestion des déchets. « La loi qui porte le nom de Jacques Oudin et qui permet depuis 2005 aux collectivités françaises et aux agences de l’eau d’aider les collectivités des pays en développement pour l’eau potable et l’assainissement va être très utile pour lutter contre le Covid-19. Merci ! », tweete le Partenariat français pour l’eau (PFE).
Jacques Oudin a aussi été le fondateur, en 1990, du Cercle français de l’eau (CFE), dont il était encore président d’honneur. « Il a porté l’eau de manière efficace et passionnée lors de tous ses mandats. Il est encore aujourd’hui source d’inspiration grâce à la loi qui porte son nom », souligne dans un tweet le CFE. Il a également été vice-président du conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et président de la commission de coopération internationale du comité de bassin Loire-Bretagne. « L’agence de l’eau lui rend hommage et présente ses condoléances à ses proches », écrit Martin Gutton, sur twitter. Il a également présidé le Comité national de l’eau de 2003 à 2009.
La rédaction d’Environnement Magazine et d’Hydroplus présente ses condoléances à sa famille et à ses proches.