Les services de l’État et de l’agence de l’eau Adour-Garonne, réunis en séminaire, ce 16 septembre, ont travaillé à proposer une stratégie visant à établir un équilibre entre la disponibilité de la ressource et les prélèvements d’eau dans ce bassin déjà sous tensions en raison du changement climatique.
« Dans les années à venir, le bassin Adour-Garonne sera le plus exposé de l’Hexagone au changement climatique », avertit l’agence de l’eau Adour-Garonne ce 17 septembre dans un communiqué. Pour faire face à la multiplication des épisodes de sécheresse, l’agence et les services de l’Etat ont décidé d’élaborer une stratégie commune pour assurer un accès à l’eau en quantité suffisante dans les bassins déficitaires du grand Sud-Ouest.
Réunis en séminaire de travail, le 16 septembre, ils ont planché sur « une stratégie de retour à un équilibre durable entre la disponibilité de la ressource en eau et l’ensemble des prélèvements dans les cours d’eau ». Pour cela, tous les leviers disponibles seront mis en œuvre :« les économies d’eau, la création et l’utilisation des réserves, les solutions fondées sur la nature (restauration des cours d’eau, préservation des zones humides, renaturation des villes) », précise l’agence. Cette politique nécessitera notamment d’identifier « les nouveaux projets de territoires pour la gestion de l’eau (PTGE) ou des démarches locales de gestion concertée les plus adaptées pour prendre en compte la gestion quantitative de l’eau sur le territoire », ajoute-t-elle.
Les propositions issues de ces études seront ensuite présentées aux préfets de sous-bassins et « constitueront une nouvelle feuille de route Etat-Agence associant l’ensemble des acteurs pour répondre au défi de déficit quantitatif territoire par territoire », indique l’agence.