L’énergéticien espagnol Endesa remporte un contrat de rachat de biométhane à partir des eaux usées d’une station d’épuration à Valenton (Val-de-Marne).
Endesa a gagné un contrat de rachat de biométhane produit à partir de boues et d’eaux usées. Elle proviennent d’une usine d’épuration à Valenton appartenant au Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP). Mise en service en 1987, elle traite 600.000 m³ d’eau par jour ; en temps de pluie, le volume augmente à 1.500.000 m³ d’eau par jour. Les eaux usées proviennent du Val-de-Marne, de la vallée de la Bièvre, d’une partie des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis, certaines communes des vallées de l’Orge, de l’Yvette et de l’Yerres.
40 GWh par an
Le contrat porte sur 40 GWh rachetés par an à compter de 2023 puis jusqu’à 220 GWh/an à partir de 2030. À partir de 2023, la part non-autoconsommée de ce biométhane sera injectée dans les trois stations GNV (gaz naturel véhicule) exploitées par Endesa et financées par la société d’économie mixte francilienne Sigeif Mobilités ; elles sont situées à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Wissous (Essonne). En France, l’énergéticien espagnol exploite 8 stations publiques et 3 privées ; son objectif est d’atteindre les 40 stations en 2024.