Six projets de collectivités ont été retenus dans le cadre de l’appel à projets « France vue sur mer », pour restaurer et faciliter l’accès au patrimoine naturel des littoraux.

Un mois après son ouverture, l’appel à projets « France vue sur mer » est rentré dans sa phase opérationnelle. Au total, 6 dossiers de collectivités répartis sur 3 façades maritimes ont été sélectionnés par le comité de pilotage.

Lancé officiellement le 4 mars 2021 dans le cadre de France Relance, près de 600 candidatures ont été enregistrées. Objectif : faciliter l’accès au sentier du littoral qui offre des paysages "vue sur mer". Le sentier du littoral offre aujourd’hui un cheminement piétonnier de plus de 5800 km et près de 1200 km supplémentaires seront potentiellement ouverts.

Accompagnés par les services de l’État, six maîtres d’ouvrage publics ont fait acte de candidature sur les 3 façades. Ces projets recevront une aide financière de France Relance :

- Commune de Hillion (Côtes-d’Armor) : création d’une passerelle d’accès à la plage de Granville en remplacement d’une cale dangereuse, à partir d’un sentier de Grande Randonnée (GR) et d’un parking repensé. Site Natura 2000 ;
- Commune de Saint Cast le Guildo (Côtes-d’Armor) : création d’un tracé alternatif (140 m) à la suite d’un éboulement. Site Natura 2000 ;
- Commune de Plougastel Daoulas (Finistère) : création, extension et valorisation d’un sentier avec une boucle ainsi que la sécurisation d’accès au rivage ;
- Commune d’Etel (Morbihan) : étude pour la réduction d’une discontinuité du sentier littoral sur le GR34 (Ria du Sac’h rive gauche) préalable à des travaux ;
- Communauté de communes de l’île d’Oléron (Charente-Maritime) : requalification et valorisation du sentier littoral sur 6 km sur la commune du Château, en bordure de la Réserve Nationale Naturelle de Moëze ;
- Syndicat Mixte du bassin de Thau (Hérault) : étude structurante préalable à l’ouverture de sentiers autour de la lagune de Thau (79 km).

La concrétisation des projets débutera dans les prochaines semaines et nécessitera plusieurs centaines de milliers d’euros « France Relance » qui seront directement injectés dans les territoires.