Facebook entend reconstituer plus de 850 millions de gallons d’eau par année. Crédit : S.Hermann & F. Richter/Pixabay
Face au stress hydrique, Facebook s’engage à restituer plus d’eau qu’il n’en consomme pour ses activités à travers le monde à l’horizon 2030.
Le géant du web Facebook, affiche sa nouvelle ambition en matière de développement durable : atteindre une empreinte eau positive d’ici 2030. Autrement dit, il ambitionne de restituer à l’environnement plus d’eau qu’il n’en a consommé pour ses activités. Pour y parvenir, « nous allons combiner des efforts de restauration de l’eau avec des technologies permettant une meilleure exploitation de l’eau au sein de nos structures », précise le réseau américain dans un communiqué.
Cet ambitieux objectif est à mettre en relation avec ses usages de l’eau. Cette ressource précieuse est principalement utilisée par la société pour les systèmes de refroidissement de ses data centers. Si ces centres de données font appel aux énergies renouvelables pour leur fonctionnement, leur voracité en eau reste toujours problématique.
Pour résoudre ce problème, le réseau social a déjà investi dans différents projets de restauration de l’eau qui permettront de reconstituer plus de 850 millions de gallons d’eau par année. Majoritairement implantés dans les régions à haut degré de stress hydrique, ces projets ont permis de restaurer près de 595 millions de gallons d’eau en 2020. « Ces travaux augmentent la résilience climatique (dans les régions, ndlr) en atténuant les sécheresses et en protégeant la biodiversité, grâce à la reconstitution de presque 76 000 mètres cubes d’eau chaque année ».
Plus d’économie d’eau
Au-delà de ces investissements, Facebook fait part des mesures adoptés afin de réduire sa consommation d’eau dans le cadre de ses opérations. Par exemple, « nous avons mis en place des systèmes de recyclage de l’eau sur site dans certains de nos bureaux internationaux ». Le réseau social poursuivra également ses efforts en vue de développer de nouvelles technologies afin de rendre ces centres de données encore plus économes en eau.
« Au cours des dix dernières années, ces technologies, qui permettent notamment de refroidir nos centres de données grâce à l’air environnant, ont permis à ces installations de fonctionner avec 80% d’eau en moins en moyenne par rapport à la norme du secteur », conclut l’entreprise.