Clap de fin pour le projet controversé de l’eau à l’osmose inverse basse pression à Savigny-le-Temple ! À l’issue d’une rencontre entre les élus des deux institutions, Michel Bisson, président de Grand Paris Sud et André Santini, président du Sedif, décident de renoncer à la poursuite du projet pilote de l’OIBP à l’usine d’Arvigny à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Néanmoins, le syndicat est déterminé à poursuivre son projet de traitement de l’eau à l’OIBP dans ses trois principales usines.
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Désormais à l’arrêt, l’usine d’Arvigny demeurera « un ouvrage essentiel de sécurisation mutuelle et d’ultime secours avec les autres autorités organisatrices », précisent les deux institutions dans un communiqué. Grand Paris Sud étant engagées dans le nouveau syndicat mixte de production et de transport d’eau potable qui fait autorité sur le réseau interconnecté sud francilien (RISF), « a été partagé la nécessité de travailler avec l’ensemble des autorités organisatrices de petite et grande couronne à une organisation de l’alimentation en eau des Franciliens qui soit cohérente, coopérante et à une échelle adaptée, tout en respectant les équilibres actuels et l’intégrité des réseaux hydrauliques », apprend-on.
Déploiement de l’eau osmosée
En délaissant la réalisation d’un site pilote à Arvigny, le Sedif se focalisera ainsi à déployer la technologie de l’OIBP sur ses trois usines situées à Choisy-le-Roi, Méry-sur-Oise, et Neuilly-sur-Marne.
Le syndicat consacre dans son plan d’investissement 2022-2031, 800 millions d’euros au déploiement de l’OIBP dans ces usines à partir de 2024. « Assuré de l’intérêt des habitants et des communes de son territoire, le Sedif poursuivra son projet pionnier vers une eau pure, sans calcaire et sans chlore, et toujours sans déchet plastique, qui s’inscrit dans son plan d’investissement 2022-2031 », avait expliqué le syndicat.