Pilotage du drone pour l'extraction. Crédit : Xylem.
Eau du Bassin Rennais a fait appel aux technologies de Xylem afin de repérer des fuites et connaître son réseau.
La collectivité bretonne produit chaque année 28,1 millions de mètres cubes d’eau potable pour ses plus de 240.000 abonnés. Elle mène des actions préventives et curatives sur son réseau pour identifier les fuites et renouveler ses conduites les plus vétustes. Dans ce cadre, Xylem a procédé le 14 décembre à l’inspection par l’intérieur d’un tronçon de canalisation de 18 kilomètres, datant des années 1960, reliant l’usine de production d’eau potable de Rophémel au réservoir de Bedée.
Respect des normes sanitaires L’inspection, qui a duré environ 12 heures, a été réalisée avec la SmartBall de Xylem, un robot de la taille d’une balle de tennis, équipé de capteurs acoustiques ultrasensibles, qui circule dans les canalisations en fonctionnement, sans interrompre le service aux usagers, pour repérer les fuites dès 0,1 litre par minute à 7 bar, soit la taille d’une tête d’épingle. Cette technologie a été couplée à un drone aquatiquepour faciliter la récupération du robot d’inspection dans le réservoir et ainsi éviter l’intervention d’un plongeur ou la vidange de celui-ci. « Utiliser un drone aquatique pour l’insertion et la récupération du robot d’inspection nous apporte également la garantie d’un respect des normes sanitaires, tout en évitant d’avoir à caler l’inspection sur les vidanges du réservoir »,témoigne Erwann Guirriec, conducteur d’opérations en charge des barrages
Un deuxième tronçon prévu en 2024 Les ingénieurs de Xylem analysent les données recueillies par le robot, afin de délivrer à la collectivité un rapport complet sous quelques semaines. Cette étude poussée permettra de repérer les éventuelles petites et moyennes fuites, leurs caractéristiques et leurs coordonnées GPS précises, permettant ainsi à Eau du Bassin Rennais de déterminer et de prioriser son plan de rénovation des conduites d’eau à l’avenir. Cette première opération sera suivie, début 2024, d’une deuxième inspection sur un tronçon de 20 kilomètres, allant du réservoir de Bedée au réservoir de Villejean à Rennes.