Réseaux d’eau usée, eau pluviale, arrosage connecté : la société marseillaise déploie ses solutions qu’elle conçoit pour des applications liées à l’eau. Surveillance, optimisation, gain de temps et économie sur la ressource sont menées de front grâce à un pilotage intelligent. La société présentera sa solution au salon Cycl’eau à Toulouse les 27 et 28 mars.
Greencityzen développe depuis maintenant neuf ans des solutions IoT et d’IA pour gérer les réseaux d’eau potable, d’assainissement et d’eau pluviale. La solution proposée par la société consiste à connecter les réseaux avec des capteurs et une solution logicielle qui permet de connaître l’état des réseaux, les besoins d’intervention ou de piloter des installations comme l’arrosage des espaces verts publics. Pour cette dernière application, « le process mis en place analyse l’humidité des sols grâce à des sondes, le degré d’humidité des plantes et permet d’asservir l’arrosage aux besoins en eau de la végétation en temps réel, explique Guy Lecurieux Lafayette, cofondateur et directeur du développement de la greentech. C’est un gain sur l’eau entre 30 % et 70 %, un taux que l’application calcule et enregistre », remarque le cofondateur. Ainsi Toulouse et Lyon, entre autres villes, ont adopté le système vertueux. La société conçoit ses appareils et industrialise les solutions (matériel, logiciel et service), « ce qui nous différencie d’autres prestataires », précise Guy Lecurieux Lafayette. Elle propose une offre complète qu’elle fait fabriquer pour l’installer selon les besoins des collectivités ou d’exploitants de réseau à l’instar de Saur, Suez ou encore Veolia.
Des avaloirs sous surveillance A Marseille, la Seramm, filiale de Suez, a mis en place 5.000 capteurs de surveillance de propreté sur les avaloirs de la ville. « L’intérêt de la solution, HummBox, est de connaître en temps réel le taux de remplissage des avaloirs, situés en zones littorales, et donc le besoin d’une intervention humaine afin de rationaliser les déplacements et de réagir le plus vite possible en cas de problème. Cette solution permet d’améliorer la qualité de l’eau, de protéger l’environnement en limitant les déchets accumulés dans les égouts », témoigne Manuel Nivet, directeur général de Seramm. Surveillance de l’H2S, capteurs de pression, compteur d’eau, monitoring des réseaux : à tous ces programmes de surveillance et de détection de fuites, la société ajoute également l’accès à l’eau potable en travaillant avec les Nations unies. « Le réseau Lora est mis en place, des sondes piézomètres, des capteurs de qualité d’eau (turbidité, conductivité), de niveau d’eau dans les cuves vont permettre à partir des tableaux de bord de suivre la production et la qualité de l’eau et de servir la population en quantité et en qualité suffisantes dans les zones en déficit », ajoute Guy Lecurieux Lafayette. La greentech vient d’intégrer Simpliciti, spécialisée dans les territoires connectés, et ainsi bénéficier de la force de frappe de la société pour continuer à se déployer.