Dans le cadre du groupe de travail ministériel sur la filière solaire mis en place par le secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, la commission solaire du Syndicat des énergies renouvelables (SER) (Soler), a émis une série de propositions. Parmi elles : la mise en place d’un cadre économique adapté aux installations de moins de 500 kWc.
Afin de développer les petites installations solaires de moins de 500 kWc, soit moins de 4000 mètres carrés, le SER-Soler propose la mise en place d’un cadre économique dédié. « Actuellement, ces installations sont soumises à une procédure d’appel d’offres complexe et à l’issue incertaine pour un certain nombre d’acteurs comme les collectivités locales, les agriculteurs et les PME, au regard de leurs moyens humains et des enjeux financiers », explique le SER-Soler. De fait, la commission du syndicat souhaite que « le seuil actuel du guichet ouvert soit relevé de 100 kVA à 500 kWc comme le permettent les lignes directrices de la Commission Européenne en matière d’aides d’Etat », afin de « véritablement libérer le potentiel de l’énergie solaire » et permettre un changement d‘échelle.
Le président de SER-Soler, Xavier Daval, estime que « la mise en place d’un guichet ouvert avec un prix défini est la solution pour permettre une accélération des installations situées au plus proche des consommations et des besoins énergétiques, un plus vaste déploiement de l’énergie solaire dans tous les territoires et sa pleine appropriation par les citoyens français ».
Par ailleurs, le SER-Soler a également formulé des propositions sur les thématiques de l’autoconsommation, de l’urbanisme, la mobilisation du foncier, le solaire thermique, les spécificités des zones non-interconnectées, ou encore la structuration de la filière industrielle française.