Fin août, le ministère de la transition écologique et solidaire a publié le nouveau tableau de bord de l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz français : une capacité supplémentaire de 224 GWh/an a été installée lors du premier semestre 2018.
Au 30 juin dernier, on dénombrait 58 installations d’injection de biométhane dans les réseaux de gaz naturel, « après production et épuration de biogaz », précise le tableau de bord du ministère. La capacité totale s’élève à 920 GWh/an, soit 32 % de plus qu’en 2017.
Ainsi, en six mois, une capacité supplémentaire de 224 GWh/an a été installée, contre 123 GWh/an au premier semestre 2017. « Près de 70% du paysage est constitué de petites installations d’une puissance inférieure à 15 GWh/an, qui représente 44% de la puissance totale installée », est-il indiqué. Par ailleurs, les unités de méthanisation représentent quatre installations sur cinq, « avec une capacité de 759 GWh/an au 30 juin ». La production de biométhane a également augmenté de 15 % entre le premier et le second trimestre et atteint 166 GWh.
Le ministère rappelle également que « La capacité des 485 projets en file d’attente dépasse 10 TWh/an à la fin du deuxième trimestre 2018, en hausse de 31 % depuis le début de l’année ».
Ile-de-France, Grand Est et Hauts-de-France en tête de l’injection
Les régions Grand-Est, Hauts-de-France et Ile-de-France concentrent à elles trois 47 % des capacités installées, et 53 % des injections du premier semestre 2018. L’Ile-de-France est championne de l’injection, avec 71 GWh injectés en 2018, suivie par le Grand-Est (56 GWh) et les Hauts-de-France (37 GWh). A noter qu’aucune nouvelle capacité n’a été installée dans les Hauts-de-France, en Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes. Par ailleurs, la région Paca ne dispose encore d’aucune installation.
Sur le site "Valois Energie" à Senlis (Picardie) / Crédit : E.G