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Accueil > Actualités > Énergie > PPE : vers un retardement de la sortie du nucléaire ?
ÉNERGIE

PPE : vers un retardement de la sortie du nucléaire ?

PUBLIÉ LE 29 OCTOBRE 2018
E.G
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PPE : vers un retardement de la sortie du nucléaire ?
D’après l’AFP, le gouvernement s’apprête à présenter une Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui ne prévoit pas de nouvelles fermetures de réacteurs nucléaires à 2028. 

« Si ce scénario était retenu par le Président de la République, il serait tout simplement inacceptable », s’indigne la Fondation pour la nature et pour l’homme (FNH), en réaction à l’information révélée par l’AFP. En effet, selon les informations de l’agence de presse, la nouvelle PPE ne prévoirait pas d’autres fermetures de réacteurs nucléaires à 2028 et laisserait la porte ouverte à la construction de nouveaux EPR.

L’ONG souligne que la réduction des coûts de l’énergie nucléaire « n’est pas prouvée ». En revanche, la FNH rappelle que « les énergies renouvelables accessibles et compétitives sont déjà une réalité : 52 euros du MWh pour le dernier appel d’offres solaire photovoltaïque en France, et 62 euros pour l’éolien terrestre ».

Pour les associations environnementales, « décider, dans la PPE, quels réacteurs fermeront d’ici 2028 permettrait de préparer les territoires et d’anticiper les transitions professionnelles ». Par ailleurs, la question de l’intérêt financier de prolonger les centrales est soulevée : en effet, « 2/3 des réacteurs arrivent, di’ci 2025, à la fin de leur limite d’âge », relève la FNH.

Des doutes dès le lancement du débat public

Dès le lancement du débat public sur la PPE en mars dernier, les ONG craignaient que la question du nucléaire soit éludée et que sa sortie soit retardée par le gouvernement. Pourtant, les scénarios sélectionnés par l’Etat prévoyaient la fermeture de neuf ou seize réacteurs d’ici 2035, sans toutefois « faire part d’une réelle volonté de diminution de la part du nucléaire », soulignait alors Anne Bringault, coordinatrice transition énergétique au sein du RAC et membre du CLER réseau pour la transition énergétique. 
Site nucléaire du Cruas-Meysse (Ardèche), en 2010 / Wikimedia Commons
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