Cap Vert Énergie a annoncé, ce 21 février, l’acquisition de sa première centrale hydroélectrique dans l’Aube, lui permettant de produire 1,8 GWh par an d’électricité d’origine hydraulique, en attendant d’autres rachats.
 
Quelques mois après avoir lancé son activité hydroélectricité, Cap Vert Énergie annonce une première acquisition dans l’Aube (10), « aux termes d’un audit poussé, ayant permis d’identifier des optimisations sur le site », avance la marque historique en France du groupe CVE. Située à Alet-les-Bains, cette centrale hydroélectrique produira 1,8 GWh/an.
 
« La stratégie de développement de Cap Vert Énergie dans l’hydroélectricité s’appuie d’abord sur l’achat de centrales en exploitation », explique l’électricien, qui table pour cela « sur l’expérience en fusions-acquisitions de son équipe » et sur « l’expertise de son bureau d’études » qu’il structure en interne. Côté finances, Cap Vert Énergie compte sur « ses compétences en ingénierie financière et son réseau de partenaires financiers ». « Notre capacité à lever des fonds dans un délai restreint et à réaliser l’ensemble des audits techniques, juridiques et administratifs en interne nous permet de proposer des offres de rachat compétitives et réactives », explique Pierre de Froidefond, associé fondateur de CVE aux côtés de Christophe Caille et Hervé Lucas.
 
L’entreprise étudie déjà d’autres projets hydroélectriques pour lesquels elle prévoit d’augmenter les capacités de production et la mise aux normes environnementales. En parallèle, elle travaille à la conception de nouvelles retenues. « CVE a pour ambition d’exploiter un parc hydroélectrique d’une puissance de plus de 30 MW d’ici cinq ans », projette l’entreprise, en complément de son mix centré sur le solaire et le biogaz.