Le distributeur de gaz propane et de butane, Primagaz, souhaite « accompagner la structuration du marché européen de gaz naturel pour véhicules (GNV) et anticiper l’arrivée des bio-carburants » à l’horizon 2025. L’entreprise vient d’annoncer l’ouverture d’une quatrième station d’avitaillement GNV pour poids lourds en France et le lancement d’une nouvelle application mobile.

Alors que se tient, du 26 au 28 mars à Paris, le salon SITL, dédié à l’innovation dans les secteurs des transports et de la logistique, Primagaz tient à « confirmer son engagement pour la mobilité durable et le GNV (gaz naturel pour véhicules) », « une énergie peu émissive, alternative au diesel et servant au transport routier comme au transport maritime », selon le distributeur de gaz propane et de butane. Objectif affiché par l’entreprise ? « Accompagner la structuration du marché européen et anticiper l’arrivée des bio-carburants. »

Primagaz vient ainsi d’annoncer l’ouverture d’une quatrième station GNV pour les poids lourds en France, à Montbartier (Tarn-et-Garonne), à l’intersection des autoroutes A20 et A62. Ce nouveau point d’avitaillement, ouvert en partenariat avec le groupe Avia, fait suite à la mise en service de ceux de Montélimar, Limoges et Simandres (Rhône). D’ici fin 2020, le distributeur de gaz indique qu’il ouvrira « 20 stations GNV », soutenant la stratégie européenne des Blue Corridors destinée à réduire l’impact environnemental du transport routier en Europe. La Commission européenne a en effet fixé comme objectif que soit mis en place, à l’horizon 2025, un maillage de stations de ravitaillement en GNV tous les 400 kilomètres le long du réseau de routes transeuropéen RTE-T (17.800 km au total).

Du GNV « dès cette année » au BioGNV « à l’horizon 2025 »

Primagaz a également annoncé le lancement d’une nouvelle application gratuite, dénommée « Gasfly ». Cette application mobile de routage a pour but d’aider les chauffeurs de camions à localiser les stations GNV situées sur leur trajet et à en connaître l’état d’ouverture. « Le GNV est un carburant d’avenir pour le transport routier : il émet jusqu’à 20 % de moins que le diesel, très peu de particules fines, d’oxydes d’azote et autres polluants atmosphériques », tient à faire savoir le distributeur de propane et de butane.

Par ailleurs, Primagaz fait savoir, par la voix de son directeur commercial et marketing, Matthieu Lassalle, qu’il « s’engage aussi à réduire sa propre empreinte carbone, en basculant progressivement sa distribution en France au GNV dès cette année, puis au BioGNV à l’horizon 2025. » « A court terme, indique encore Primagaz, la démocratisation du GNL [Gaz naturel liquifié, ndlr] permet de préparer le marché à l’arrivée du biocarburant de type BioGNL. » Et l’entreprise de conclure : « Une étape de plus sera alors franchie dans la mobilité durable, avec la généralisation d’une énergie encore moins émissive et compatible avec les moteurs et équipements arrivant aujourd’hui sur le marché. »