A l’occasion de la publication du Schéma décennal de développement du réseau (SDDR), le Réseau de transport d’électricité (RTE) confirme la capacité des réseaux publics d’électricité à accueillir une part d’énergies renouvelables à l’horizon 2035.
Le SDDR met en lumière le fait qu’aucune rupture technologique majeure n’est nécessaire pour intégrer 50% de production d’électricité renouvelable à l’horizon 2035. Selon lui, le développement et l’adaptation du réseau électrique français seront suffisants pour intégrer les nouveaux moyens de production d’énergie renouvelable. Par ailleurs, ces derniers n’auraient pas d’impact sur la qualité de service pour les consommateurs.
Des coûts maitrisés et une qualité des services maintenue
Selon le SDDR, la part du réseau de transport dans le coût du système électrique français représenterait en 2035 environ 10% de la facture du consommateur français, tout comme aujourd’hui. Mieux encore, la transition énergétique pourrait permettre des économies substantielles pour le consommateur. En effet, comme la production des installations éoliennes, photovoltaïques et hydroélectriques peut être pilotée et très rapidement ajustée, l’intégration de ces énergies apporte de la flexibilité au système électrique pour gérer les congestions des lignes haute tension, et engendre donc des économies.