Clermont Auvergne Métropole est la première métropole de France à adopter la Charte de l’éclairage durable de l’association Noé. Objectif : réduire sa pollution lumineuse afin de favoriser la préservation de la biodiversité de son territoire.
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Alors que 28 % des espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux…) et 65 % des invertébrés (insectes, escargots…) vivent partiellement ou exclusivement la nuit, la réduction de la pollution lumineuse se présente comme un enjeu crucial pour les villes et pourtant elle ne cesse de croître. On estime qu’elle augmente de 6 % par an dans le monde et de 10 % en Europe. Dans ce contexte, l’association Noé a proposé à Clermont Auvergne Métropole d’adhérer à sa Charte. Composée de 10 engagements, elle permet de repenser son schéma d’éclairage et d’adapter son matériel et ses pratiques afin de réduire l’impact sur l‘environnement nocturne.
Un système d’éclairage innovant
Depuis 2013, la ville pratique l’abaissement de puissance de 50% et jusqu’à 70 % des 17.700 points lumineux en cœur de nuit. L’intensité lumineuse a également baissé de 50 % et conformément à la législation, la ville pratique l’extinction des luminaires à partir de minuit dans les parcs, sur les monuments et bâtiments publics.
Ces pratiques ont été mises en place en même temps que l’installation d’un système de télégestion de l’éclairage public : chaque point lumineux répond aux commandes des 220 armoires électriques et permet l’ajustement ou la réparation au cas par cas. Aujourd’hui, la ville cherche à aller plus loin avec une expérimentation de voie intelligente dans le quartier des Vergnes. La Métropole réfléchit également à la mise en place de l’extinction nocturne dans l’ensemble de ces communes.