La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et la ministre de la Mer, Annick Girardin, ont annoncé la zone retenue pour le lancement de la procédure de mise en concurrence en vue du développement du parc éolien flottant au large du sud de la Bretagne en 2022.

Les conclusions du débat public ont permis au gouvernement d’identifier les zones choisies pour l’installation des deux parcs. Les éoliennes flottantes seront situées au large de Belle-Île et Groix, à plus de 15 km des côtes, et à 30 km de Quiberon et à plus de 40 km du port de Keroman à Lorient. Le périmètre de ces zones d’implantation sera progressivement réduit jusqu’à la définition de l’implantation précise des parcs, a fait savoir le ministère de la Transition écologique.

Ce premier parc éolien flottant sera le neuvième parc éolien en mer français. Doté d’une capacité de 250 MW, il alimentera près de 160.000 foyers en électricité. Quant au second parc prévu en 2024, d’une capacité maximum de 500 MW, les ministères compétents précisent que les études environnementales seront poursuivies sur une zone plus large.

Prise en compte des préoccupations environnementales

Les zones retenues ont été définies en fonction des impacts paysagers ainsi que la cohabitation avec les autres usages de la mer et les impacts sur l’environnement naturel. Le gouvernement a également entendu les pêcheurs bretons et ligériens qui sont préoccupés par l’impact de ces futures installations sur leurs activités. 

« Le lancement d’un nouveau projet éolien et l’ambition de planification de long terme doivent aussi tenir compte du contexte de forte incertitude auquel font déjà face les acteurs de la mer en Bretagne, en particulier au regard du Brexit et pour la pêche, avec un accompagnement spécifique », a déclaré Annick Girardin, ministre de la Mer.