Certivéa, filiale du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), délivre un état des lieux des bâtiments non résidentiels rénovés, certifiés ou labellisés pour leurs performances énergétiques. Selon l’organisme 673 bâtiments tertiaires ont été recensés entre 2006 et 2020.

L’organisme de certification Certivéa a présenté une radiographie de la rénovation durable des bâtiments tertiaires en France. Depuis 2006, 673 bâtiments non résidentiels rénovés des secteurs public et privé, ont été certifiés HQE ou labellisés R2S pour leurs performances énergétiques, environnementales et de qualité de vie.

Selon les données, 80,5 % de ces bâtiments certifiés se trouvent en Ile-de-France. Ils représentent au total une surface cumulée de 6,4 millions de m² et concernent majoritairement des bureaux (86 %), et des établissements d’enseignement à hauteur de 7 %.  

Le privé en tête des rénovations de bâtiments

Le secteur privé représente 88,5 % des projets de rénovation durable, avec 596 opérations sur 673 bâtiments certifiées ou labellisées en rénovation depuis 2006. Ces projets sont concentrés en Ile-de-France à hauteur de 85 %.

Les rénovations concernent principalement le secteur de l’immobilier de bureau avec 93 % des opérations réalisées. Suivi par l’hôtellerie qui cumule 2 % des opérations certifiées. 5 % des rénovations concerne les opérations effectuées par les commerces, l’enseignement et la santé.

Secteur public, les établissements universitaire se démarquent 

La radiographie indique que 75 bâtiments publics rénovés ont obtenu la certification ou labellisation. Ces projets sont « initiées par les acteurs publics, notamment les collectivités, pour lutter contre l’urgence climatique avec des bâtiments plus économes en énergie », fait savoir l’organisme.

Plus de la moitié, soit 53 % des bâtiments certifiés en rénovation dans le secteur public sont des établissements d’enseignement. 28 % de ces projets concerne des bureaux. Contrairement au secteur privé, ces opérations sont réparties sur neuf régions métropolitaines, parmi lesquelles l’Ile-de-France (38,7 %) et la Nouvelle Aquitaine (32 %).