Le premier navire transportant les fondations destinées à la construction du parc a levé l’ancre ce lundi 05 juillet. Crédits : Paul Martens/Vattenfall
Le producteur d’électricité suédois Vattenfall et le groupe chimique allemand BASF ont commencé la construction du parc éolien en mer de 1,5 GW Hollandse Kust Zuid. Il sera le premier parc éolien en mer au monde à être construit sans subventions et sera opérationnel à l’horizon 2023.
Le plus grand parc éolien offshore se trouvera au large des côtes néerlandaises. Avec ses 140 éoliennes atteignant une puissance installée de 1,5 GW, ce parc éolien se trouvera à environ 18 km au large des côtes de La Haye et de Zandvoort et l’éolienne la plus éloignée sera située à 36 km en mer. Autre spécificité ? « Avec, pour la première fois au monde, la construction sans subvention de ce parc éolien en mer, nous écrivons un nouveau chapitre qui démontre la maturité du marché », a déclaré Martijn Hagens, représentant du groupe Vattenfall aux Pays-Bas.
Le parc alimentera en énergie renouvelable près de 2 millions de foyers néerlandais et des petites entreprises. BASF utilisera une part de l’électricité produite « pour mettre en œuvre des technologies innovantes à faibles émissions de carbone sur plusieurs de ses sites européens », peut-on lire dans un communiqué.
Une pause hivernale
Par ailleurs, les deux partenaires précisent qu’une douzaine de fondations seront posées durant les moins à venir. Ces fondations ont été conçues en fonction du site d’installation. Le plus lourd monopieu pèse 955 tonnes pour 75 mètres de long, et le plus léger mesure seulement 735 tonnes pour 62 mètres. Les fondations seront installées entre 17 m et 28 m sous le niveau de la mer.
« Nous avons prévu une pause hivernale, car les conditions météorologiques en mer ne permettent pas de travailler dans des conditions de sécurité satisfaisantes. La construction reprendra au printemps 2022 et nous installerons les fondations restantes puis les éoliennes. Les premières éoliennes devraient être mises en service à l’automne 2022 et toutes devraient être opérationnelles d’ici l’été 2023 », explique le directeur du projet Ian Bremmer.