C’est la première unité de méthanisation en injection spécialisée dans les biodéchets, de dimension territoriale installée en Île-de-France. Initié en 2008 et repris par Cap Vert Energie (CVE) en 2017, le projet Equimeth entre officiellement en service. Cette unité de valorisation des biodéchets de la région francilienne livrée par le groupe seine-et-marnais Elcimaï, via sa filiale Elcimaï Environnement, traitera chaque année jusqu’à 25.000 tonnes de déchets organiques produits dans un périmètre de 60 km, qu’ils soient issus de la restauration, de l’agroalimentaire et ou de l’agriculture, « soit l’équivalent de 2 fois les invendus alimentaires des hypermarchés de Seine et Marne ».
Cette unité de méthanisation répond à l’obligation de tri et de valorisation des biodéchets qui sera effective à compter du premier janvier 2024 pour tous les producteurs. Cette obligation de tri à la source vise à favoriser le recyclage des matières organiques et par conséquent de réduire la part d’incinération.
Dans ce cadre, le projet Equimeth produira une énergie verte, locale et stockable. En transformant ces déchets en gaz, le méthaniseur pourra injecter 250 Nm3 de biométhane par heure dans le réseau de gaz exploité par GRDF, « soit l’équivalent de la consommation en gaz de 4 000 foyers », peut-on lire dans un communiqué.
« La méthanisation n’est pas seulement une activité de production d’énergie renouvelable. Elle engendre également de nombreuses externalités positives, c’est-à-dire des bénéfices tangibles pour nos territoires et la société : comme l’optimisation des ressources naturelles, la valorisation locale des déchets, la protection de la qualité des eaux ou l’amélioration de la résilience des exploitations agricoles », a déclaré Pierre de Froidefond, Co-président et fondateur de CVE.
Valorisation d’un engrais naturel
Au-delà de l’énergie verte, l’unité de méthanisation revalorisera également les engrais naturels pour les besoins des cultures locales. En effet, le processus de méthanisation produit le digestat, un engrais organo-minéral qui possède des capacités fertilisantes et qui se substitue à l’utilisation des engrais chimiques minéraux. Cet engrais sera valorisé dans les champs de 20 agriculteurs partenaires en Seine-et-Marne.
« C’est l’aboutissement d’un formidable projet bénéficiant à tous les acteurs du territoire : fertilisants pour les agriculteurs, meilleure gestion des déchets, réduction des émissions de gaz à effet de serre, créations de filières locales... Île-de-France Energies est fière d’avoir contribué à ce succès », a commenté Benjamin Chkroun, Président du Conseil de Surveillance d’Ile-de-France Energies et Conseiller régional.
Le projet en chiffres :
• Surface aménagée : 23 000 m²
• Terrassements : 20 000 m3
• 1 digesteur et 1 post-digesteur de 4 250 m3 chacun
• 1 cuve de stockage des digestats liquides de 7 260 m3
• 1 bâtiment de préparation et stockage de 800 m²
• Intrants : 25 000 T/an
• Digestats liquides : 9 000 T/an
• Digestats solides : 11 000 T/an (épandage agricole)
• Production de biométhane : 250 Nm3/h
• Coût total de l’opération : 11,8 M€
• Surface aménagée : 23 000 m²
• Terrassements : 20 000 m3
• 1 digesteur et 1 post-digesteur de 4 250 m3 chacun
• 1 cuve de stockage des digestats liquides de 7 260 m3
• 1 bâtiment de préparation et stockage de 800 m²
• Intrants : 25 000 T/an
• Digestats liquides : 9 000 T/an
• Digestats solides : 11 000 T/an (épandage agricole)
• Production de biométhane : 250 Nm3/h
• Coût total de l’opération : 11,8 M€