Les communes de la Métropole du Grand Paris sont invités à prendre part au programme de sobriété énergétique Actee Cube Ville en 2025. Les frais d’inscription seront intégralement pris en charge.
À la clé pour les 131 communes de la Métropole du Grand Paris, un potentiel de 12 % d’économies d’énergie de leurs bâtiments publics. La Métropole a décidé de proposer à l’ensemble des communes de son territoire de prendre part au programme d’économies d’énergie Actee Cube Ville. Le coût du concours par ville est de 38.000 euros, dont une partie est prise en charge par le programme Actee. Les coûts d’inscription seront pris en charge à 100 % par la subvention de la Métropole du Grand Paris, sans aucun reste à charge pour les communes.
Les bâtiments tertiaires publics situés sur le périmètre de la Métropole du Grand Paris représentent 8 600 bâtiments et 11,8 millions de m2. La maîtrise de leur consommation énergétique représente un enjeu majeur pour le climat, et pour les finances publiques. Si la rénovation énergétique de ce patrimoine est incontournable à moyen terme, des économies immédiates sont possibles dans tous les bâtiments, en favorisant la sobriété et en sensibilisant usagers, agents et élus aux bonnes pratiques.
Cube, le Championnat de France des économies d’énergies
La démarche “Climat Usage Bâtiment Energie” (Cube) accompagne la réduction de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires fondée sur les seuls efforts de sobriété. Depuis 2021, ses déclinaisons dédiées aux bâtiments publics sont financées par le programme de rénovation énergétique Actee.
Mise en œuvre sur le terrain par le Cerema et l’IFPEB, le programme se décline en trois sous-programmes : Cube.Ecoles est destiné aux écoles primaires, Cube.s est dédié aux collèges et lycées. Lancé en 2023, Cube Ville accompagne aujourd’hui 15 villes.
« La généralisation de l’accompagnement à la sobriété énergétique des bâtiments tertiaires est susceptible de générer des économies immédiates dans les bâtiments récents comme anciens. Elle doit certes être associée, pour être efficace à plus long terme, à des efforts de rénovation, mais elle constitue d’ores et déjà une réserve sous-exploitée d’économies, avec le potentiel d’atteindre 1/3 des objectifs à 2030 du décret tertiaire, soit 40 % d’économies d’énergie », a développéGuillaume Perrin, directeur du programme Actee.