Dans un contexte géopolitique instable et pour soutenir l’indépendance énergétique nationale, le Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et GRDF coopèrent pour soutenir l’émergence de la gazéification hydrothermale. Convaincus de son potentiel dans la production de gaz renouvelables, les partenaires entendent faciliter le déploiement d’un démonstrateur de cette technologie qui permet de produire du biométhane à partir de biomasses liquides telles que les boues de stations d’épuration.
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Procédé thermochimique innovant
La gazéification hydrothermale permet de produire du gaz renouvelable à partir de matière organique liquide en intégrant une réutilisation efficace de la chaleur issue du procédé. « Cette technologie permet de convertir jusqu’à 90 % du carbone de la biomasse en biogaz, et garantit également la récupération des sels minéraux (azote, phosphore, potassium...) utilisables comme nutriments et fertilisants durables ».
En valorisant les boues de stations d’épurations non-épandables ni compostables, la gazéification hydrothermale permettrait de produire jusqu’à 50 TWh de la production totale de gaz verts en France à l’horizon 2050 estimée à 420 TWh.