Le gouvernement a annoncé la prolongation du bouclier tarifaire jusqu’en en 2023 pour soulager les dépenses énergétiques des ménages. France Gaz Liquides regrette que cette décision écarte « les milliers de ménages se chauffant au gaz propane en citerne et vivant principalement dans les zones rurales ».
Les gaz butane, propane et biopropane alimentent 25.000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, « soit 600.000 foyers vivant en zones rurales », estime France Gaz Liquides. Pourtant ces foyers ne profitent pas du bouclier tarifaire, récemment prolongé jusqu’au 31 décembre 2022 pour les particuliers et petites copropriétés (consommant moins de 150 MWh/an) ayant un contrat direct de fourniture de gaz naturel. L’association demande que le principe d’équité soit appliqué à tous les ménages pour bénéficier de cette mesure sociale.
Dans un contexte de tension énergétique, certains ménages ont fait le choix des gaz et biogaz liquides. Ce sont notamment près de 11 millions de consommateurs qui utilisent ces énergies pour cuisiner et se chauffer. France Gaz Liquides s’étonne ainsi que les gaz butane, propane et biopropane soient exclus du bouclier tarifaire. Une décision « surprenante d’un point de vue social, l’exclusion du GPL l’est tout autant d’un point de vue écologique. Par rapport au fioul, le propane émet -20% de CO2 et le biopropane - 77% de CO2. À l’inverse du bois, la combustion du propane et du biopropane ne génère aucune émission de particules nocives », avance-t-elle.
L’association appelle ainsi à leur intégration immédiate au nouveau dispositif d’aide, car « ne pas soutenir ces ménages ayant déjà fait le choix de cette énergie de transition alors qu’ils sont également impactés dans leur pouvoir d’achat, serait un choix dommageable pour les familles rurales ».