La ferme solaire sera installée sur le site de télécommunications par satellite de Bercenay-en-Othe. Crédit : Orange
Le spécialiste de l’autoconsommation électrique solaire Reservoir Sun accompagne Orange dans son projet d’installation d’une centrale photovoltaïque à Bercenay-en-Othe (Aube). Dès 2025, elle couvrira 20 % des besoins énergétiques de son site de télécommunications par satellite.
Fidèle à ses à ses engagements environnementaux, l’entreprise Orange déploie l’énergie solaire pour alimenter ses sites tertiaires et techniques. Une volonté qu’elle concrétise avec l’implantation de sa première centrale photovoltaïque en France et en Europe sur son site stratégique de télécommunications par satellite de Bercenay-en-Othe (Aube). Installée par Reservoir Sun sur une surface au sol de 50 000 m², l’équivalent de sept terrains de football, cette ferme solaire permettra de couvrir 20 % des besoins énergétiques du site.
Dotée d’une capacité installée de 5 MW, la centrale utilisera notamment 1MW pour son autoconsommation et 4MW de surplus pour la réinjection sur le réseau. Une production d’électricité décarbonée qui correspond à l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de 1700 foyers, et qui permettra d’économiser plus de 100 tonnes de CO2 par an. « Cette ferme solaire reflète notre démarche d’additionnalité et s’inscrit pleinement dans notre stratégie de développer le recours aux énergies bas carbone, afin de contribuer à nos engagements environnementaux. Ce projet contribue ainsi à sécuriser notre approvisionnement en énergie tout en décarbonant nos activités », a commenté Michaël Trabbia, CEO par interim d’Orange Wholesale et International Networks.
Première étape structurante
Toutefois, avant de profiter de cette électricité locale, disponible à partir en 2025, le groupe Orange lance l’analyse de l’impact environnemental nécessaire à la réalisation du projet, en accord avec la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Une première étape structurante qui se déroulera sur une durée de 12 mois, afin de d’identifier l’impact potentiel du projet sur des espèces vivantes présentes sur ce site, de minimiser l’impact des installations et de recréer, si nécessaire, un habitat pour les espèces concernées.