Sylvain Brogle, président de l'International geothermal association (IGA). Crédit : IGA
L’ingénieur français Sylvain Brogle est élu à la tête de l’International geothermal association (IGA) pour un mandat de 3 ans. Une élection qui promet une visibilité accrue du savoir-faire français dans le domaine de la géothermie au niveau international.
Pour la première fois, un Français occupe un poste à la tête de l’International geothermal association. Après une première carrière au sein d’entreprises multinationales, et sa fonction de délégué général du cluster GEODEEP (AFPG), Sylvain Brogle prend la présidence de l’IGA pour un mandat de 3 ans.
L’IGA vise à promouvoir ce secteur en établissant des normes techniques et en soutenant les différents marchés de la géothermie, quel que soit leur niveau de maturité. La présence de la France au sein de cette association permet ainsi de diffuser et de mettre en relation le savoir-faire français avec les principaux acteurs internationaux. Cette visibilité des activités de la géothermie au niveau international favorise également le transfert de bonnes pratiques vers les acteurs français.
Désormais à la tête de l’IGA, Sylvain Brogle s’est consacré au développement de projets de géothermie et d’énergies renouvelables dans le monde entier au cours des 13 dernières années. Il est depuis longtemps identifié comme un représentant français au sein des organisations internationales de la géothermie. En France, il a également travaillé aux côtés de l’Ademe et de l’Association française des professionnels de la géothermie (AFPG) pour la mise en place d’un fonds de garantie visant à faciliter les projets de géothermie profonde. Il est actuellement délégué général du Cluster GEODEEP (AFPG), dédié à la géothermie profonde. « Alors que le monde est confronté à des défis tels que le changement climatique, la fluctuation des prix de l’énergie et les impacts socio-économiques de la pandémie, l’IGA a un rôle majeur à jouer avec l’ensemble des acteurs de la géothermie pour atteindre notre objectif zéro carbone d’ici 2050 », a commenté Sylvain Brogle, président de l’IGA.