Cigéo doit être implanté sur un territoire entre la Meuse et la Haute-Marne. Crédit : Stéphane Lavoué/Andra
Un collectif d’associations et plusieurs riverains avaient saisi les Sages, estimant que le projet méconnaissait le droit des générations futures.
Le projet controversé d’enfouissement des déchets radioactifs Cigéo, à Bure, dans la Meuse, ne compromet pas les générations futures, a tranché le Conseil constitutionnel le 27 octobre.
Le projet de stockage, situé à 500 mètres sous terre, est critiqué par des riverains, des associations et collectifs anti-nucléaires depuis plus de vingt ans. Les galeries souterraines pourraient recueillir 83 000 m3 de déchets parmi les plus radioactifs à partir de 2035.
Un collectif d’opposants avait saisi le Conseil constitutionnel, estimant que le projet de stockage allait à l’encontre de la Charte de l’environnement en raison de l’absence de réversibilité du stockage au-delà d’un siècle. Les Sages ont estimé que les « garanties » fournies à ce sujet par l’Andra, agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, qui chapeaute le dispositif, étaient suffisantes.