Unpremier campus à été inauguré le 18 mars, à Arras (Hauts-de-France). Terra Academia est présidée par l’ancien ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.
Veolia a annoncé la création d’une école « territoriale » dédiée à la « transformation écologique ». Un premier campus a été inauguré à Arras lundi 18 mars. Prochaine étape : Paris, avec un objectif de s’implanter dans toutes les régions françaises d’ici 5 ans, et de se déployer à l’échelle internationale d’ici 2 ans. Son objectif est de former plus de 60 000 personnes et mobiliser 100 000 jeunes dans des parcours de découverte des métiers d’ici 2030.
Terra Academia s’est plus globalement donné pour mission de faire progresser la façon dont on conçoit et diffuse les connaissances sur les métiers de l’environnement et d’accélérer la formation pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain à travers une école profondément ancrée dans les territoires. Sa méthode consiste à fédérer les acteurs - économiques, académiques, publics et associatifs - pour étudier les besoins en compétences, et créer, développer, rendre attractives les formations locales, en s’appuyant sur un diagnostic territorial.
L’école est présidée par l’ancien ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.
Une coalition d’entreprise en soutien au projet
Membre fondateur, Veolia apportera sa connaissance des métiers et des solutions de décarbonation, de dépollution et de régénération des ressources et son engagement historique pour l’environnement.
Parallèlement, Terra Academia a déjà construit une coalition solide d’acteurs engagés à l’échelle locale comme nationale, avec le soutien d’entreprises d’envergure que sont Dassault Systèmes, Adeo ou EDF. Cette coalition est vouée à s’élargir.
Pour apporter une vision prospective de l’évolution des besoins en compétences liés à la transformation écologique, l’école s’appuie sur son Institut des hautes études de la transformation écologique adossé à un conseil scientifique pluridisciplinaire. Garant de son indépendance académique, ce conseil est composé de 17 experts dont Anne-Lucie Wack, ingénieure agronome et docteur en génie des procédés, directrice générale de l’Institut Agro et présidente de cet organe, François Gemenne, Professeur à HEC et directeur de l’observatoire Hugo dédié aux migrations environnementales de l’Université de Liège, Françoise Gaill, conseillère scientifique à la direction du CNRS et biologiste marine, ou encore Bruno David, ancien président du Muséum National d’Histoire naturelle.