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ÉNERGIE

Le secret de la régionalisation de l'énergie : les règles de « non-préjudice » qui freinent le progrès

PUBLIÉ LE 28 AVRIL 2025
INTERNATIONAL DRIVERS ASSOCIATION
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Le secret de la régionalisation de l'énergie : les règles de « non-préjudice » qui freinent le progrès
Dans son dernier article, "Le secret de la régionalisation de l’énergie : les règles de "non-préjudice" qui freinent le progrès", International Drivers Association explore les réglementations souvent négligées qui, bien que conçues pour protéger, peuvent involontairement entraver l’avancement des initiatives énergétiques régionales. Cet article offre une exploration nuancée de la manière dont ces règles de non-nuisance, destinées à sauvegarder les intérêts environnementaux, entrent parfois en conflit avec le besoin urgent d’innovation et de développement dans le secteur énergétique.

Régionalisation de l’énergie et le principe de « non-préjudice »

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La régionalisation de l’énergie intègre les réseaux électriques et les marchés au-delà des frontières, promettant des avantages économiques, une qualité d’électricité améliorée, et une sécurité renforcée, notamment pour les économies en développement. Cette approche favorise la coopération régionale, cruciale pour des marchés d’électricité fiables et les efforts de décarbonisation. Cependant, des défis tels que les barrières culturelles et les risques de gouvernance doivent être surmontés pour réaliser pleinement ces avantages.

Le principe de « non-préjudice », fondamental dans le droit international de l’environnement, régule les ressources transfrontalières et oblige les nations à prévenir des dommages significatifs. Il a été un pilier des accords internationaux et a évolué à travers des affaires juridiques emblématiques comme l’arbitrage du Trail Smelter. L’exigence « Ne Pas Causer de Dégâts Significatifs » (DNSH) de l’Union Européenne illustre les efforts pour aligner les activités économiques sur les objectifs environnementaux, bien que son application reste complexe.
Bien que le principe vise à prévenir la dégradation de l’environnement, son interprétation stricte peut freiner les projets d’énergie renouvelable essentiels pour les objectifs climatiques mondiaux. Réinterpréter le principe pour faciliter les investissements durables est crucial, permettant l’adoption de technologies renouvelables tout en assurant la protection de l’environnement.

Défis des règles de « non-réjudice »

Les règles de « non-préjudice », tout en prévenant les dommages environnementaux et sociaux, entravent souvent les projets d’énergie renouvelable. Leur complexité, découlant des conventions internationales, nécessite une conformité rigoureuse, entraînant des retards. La jurisprudence complique encore davantage le paysage juridique, et le principe DNSH ajoute des normes rigoureuses qui peuvent dissuader les développeurs.

Les barrières socio-institutionnelles, telles que la résistance des communautés aux changements paysagers, exacerbent les retards de projet. Un engagement efficace des parties prenantes est essentiel pour surmonter ces défis, assurant une avancée énergétique responsable tout en équilibrant protection et progrès.


Équilibrer progrès et protection

Atteindre un équilibre entre progrès et protection est vital dans la régionalisation de l’énergie. Le principe de non-préjudice impose une diligence raisonnable aux États pour prévenir les dommages transfrontaliers, mais son ambiguïté et ses obligations procédurales peuvent entraver la mise en œuvre des projets. La justice énergétique plaide pour une distribution équitable de l’énergie, soulignant la nécessité d’une atténuation proactive des risques pour assurer un développement durable.

Josh Gordon, expert en infrastructures technologiques chez International Drivers Association, note que « l’adaptation des cadres internationaux pour soutenir à la fois le progrès et la protection est essentielle pour favoriser l’innovation et assurer la conformité au-delà des frontières. »
Solutions et Alternatives

Pour faire face aux barrières posées par le principe DNSH, des solutions potentielles incluent le renforcement des interventions gouvernementales, l’exploitation des innovations technologiques, le renforcement de l’engagement communautaire et la réalisation d’évaluations de risques complètes.

1. Interventions Gouvernementales : les gouvernements peuvent atténuer les risques dans les chaînes d’approvisionnement et rationaliser les évaluations environnementales pour faciliter l’adoption des énergies renouvelables sans entraver le progrès.
2. Innovations Technologiques : Les avancées en technologie énergétique et en IA peuvent améliorer les processus d’approbation des projets, les alignant avec les directives DNSH.
3. Engagement Communautaire : Impliquer les communautés locales dans les projets énergétiques crée de la confiance et aligne les initiatives sur les intérêts de la communauté, répondant ainsi aux exigences DNSH.
4. Évaluations Complètes des Risques : Des évaluations précoces des risques permettent aux parties prenantes de relever les défis potentiels, alignant les projets avec les principes DNSH sans compromettre le progrès.

En conclusion, la régionalisation de l’énergie offre la promesse d’un paysage énergétique décarbonisé mais nécessite de naviguer à travers les défis juridiques, culturels et de gouvernance. Le principe de « non-préjudice », tout en protégeant l’environnement, doit être adapté pour soutenir les investissements énergétiques durables, équilibrant progrès et protection.


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