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La Fnaut critique le double jeu des élus locaux

PUBLIÉ LE 15 MAI 2009
LA RÉDACTION
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Sont ainsi conformes, du point de vue de l'association, l'objectif d'accélération des travaux ferroviaires ou le soutien de 800 millions d'euros aux collectivités prêtes à lancer des chantiers de transports collectifs en site propre (TCSP). Mais contradictoire est l'appui à la relance du secteur automobile et des travaux routiers.Les élus ne sont pas épargnés par l'association qui, au détour d'un point sur deux projets de création de gares qui l'inquiètent plus particulièrement, a fustigé le manque de vision et les réflexes routiniers de certains décideurs locaux. "Malgré l'expérience acquise, ils n'ont toujours pas compris que construire des gares TGV à la campagne, sans connexion avec les réseaux de proximité (trains, TER, cars départementaux et transports urbains), est une absurdité", a pointé Jean Sivardière, président de la Fnaut. Une douzaine de gares sont dans ce cas : excentrées, elles ont été conçues selon l'association "comme des sortes d'aéroports", dans l'espoir d'un développement économique qui, bien souvent, "n'est qu'un argument et n'aboutit à rien". Dans ce sens, la Fnaut s'oppose au projet de création d'une gare TGV à Allan, petite commune de la Drôme, défendu entre autres par Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports. Et sur un autre dossier, celui de la sécurisation des passages à niveau, elle critique l'objectif de l'Etat qui vise à systématiquement les supprimer lors d'une création ou réouverture de ligne. Selon elle, la situation qu'entraîne un tel objectif "pénalise inutilement le rail". Quant aux élus, la Fnaut leur reproche de ne pas être clairs et "d'exercer de fortes pressions sur l'Etat pour poursuivre des travaux autoroutiers, tout en réclamant plus d'argent pour les transports collectifs". Exemple "affligeant" relevé par l'association : la région Midi-Pyrénées qui, après avoir investi 500 millions d'euros en vue de régénérer le réseau ferré et s'être plaint du manque d'aide de l'Etat pour financer les LGV, lui propose son aide en vue de financer la modernisation des routes nationales de la région. "Or quand on programme à la fois du routier et du rail, l'expérience montre que c'est la route qui l'emporte. Le résultat de cette dispersion de projets et de ce refus de faire des choix est évidemment un saupoudrage inefficace sur les plans écologique et économique. Et un gaspillage d'argent public", a conclu la Fnaut.Morgan BoëdecLe site de la Fnaut
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