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Les fumées peuvent-elles faire puits commun ?

PUBLIÉ LE 1er MARS 2010
LA RÉDACTION
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Le 1er janvier dernier a démarré le projet européen Cocate sur le transport du CO2. Piloté par l'Institut français du pétrole (IFP), il va étudier, pendant trois ans, la possibilité de mutualiser le transport des fumées de plusieurs petites installations industrielles. « Toutes les études menées à ce jour concernent les très grosses installations industrielles, qui captent le CO2 de leurs fumées directement en sortie d'usine, indique Sandrine Decarre, de l'IFP, coordinatrice du projet Cocate. Nous souhaitons étudier le transport de ces fumées en provenance de plusieurs installations, jusqu'à un centre de captage du CO2. Les petites installations peuvent ainsi mutualiser ce captage et donc en baisser le coût. » Le cas typique est celui d'un port comme Le Havre, qui regroupe de nombreuses petites installations industrielles. Les fumées contiennent principalement de l'azote (inerte), du CO2 et de la vapeur d'eau. Elles seront transportées à pression ambiante, sur une distance moyenne d'un kilomètre. Techniquement, trois options sont envisagées. La première, simple mais coûteuse, prévoit d'assécher les fumées pour éviter la corrosion. La seconde consiste à les transporter telles quelles dans des conduites en inox, toujours en raison de la corrosion. Enfin, la troisième utilise des conduites en acier revêtu. Par ailleurs, le projet Cocate vise à approfondir les aspects économiques et la sécurité du transport de CO2 seul, après captage. Le CO2 sera transporté sous forme « supercritique », à 100 bars et température ambiante, mais il faut encore déterminer les paramètres influençant le coût. Enfin, un modèle de prédiction des accidents sera développé.
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