C'est parti pour trois ans de véhicule hybride rechargeable (VHR) à Strasbourg. Depuis le printemps, des entreprises et la communauté urbaine peuvent utiliser 100 prototypes de Toyota Prius. Leur particularité ? Une autonomie de 20 kilomètres en tout électrique, grâce à 157 points privés et publics de recharge de la batterie. La combinaison doit limiter les émissions à 59 grammes de CO2 par kilomètre. « Appelé à circuler en centre-ville en priorité, le VHR fonctionne comme une voiture électrique pour vos courses sans vous priver de la possibilité de parcourir de longues distances », a argumenté le vice-président de Toyota Takeshi Uchiyamada, lors de la cérémonie de lancement. La production en série relève encore du long terme. Pour s'en rapprocher, Toyota et son principal partenaire EDF entendent tirer de nombreux enseignements auprès des expérimentateurs alsaciens : quand la batterie lithium-ion sera-t-elle rechargée (lorsqu'elle est vide à 50 %, 20 %, moins encore...) ? L'autonomie proposée sera-t-elle suffisante ? Les infrastructures de recharge seront-elles aussi « intelligentes » que promises, c'est-à-dire capables de stocker et transmettre les informations de consommation pour les traduire en une facturation appropriée ? Il faudra bien aussi fixer un prix de vente.