Mais les conditions ont changé : aujourd’hui, les deux pays apportent chacun 15 millions d’euros au projet. GLDAtlantique, exploitée en partenariat par Louis Dreyfus Armateur (LDA) et Grimaldi, avait remporté un appel d’offres lancé par la France et l’Espagne en 2009 (voir EM n° 1679 p. 31). L’objectif est avant tout de désengorger les axes routiers transpyrénéens. « Il ne s’agit pas d’un partenariat public privé, mais d’une subvention, précise Antoine Person, secrétaire générale de LDA. En contrepartie, nous avons signé une convention, où nous nous engageons à effectuer trois rotations par semaine, pendant sept ans. » Le navire peut emporter 120 camions ou 150 remorques, et le coût du billet s’élève à 450 euros. GLDA souhaite mettre en service dès que possible un deuxième bateau, afin d’offrir un départ quotidien aux transporteurs. Mais ce ne sera possible que s’il atteint l’équilibre financier avec le premier navire. « Aux conditions actuelles de prix du fioul, et grâce aux subventions, nous serons rentables si nous atteignons 60 à 65 % de remplissage », assure Antoine Person. En dessous, de toute façon, le « merroutage » n’est plus écologiquement intéressant par rapport aux camions individuels. CMLe site de GLDAtlantique