Faisant le constat de l'état déplorable de leur campus, des enseignants-chercheurs de l'université scientifique Toulouse 3-Paul Sabatier ont élaboré, en 2010, un vaste projet pour en faire un pôle de connaissance attractif. Baptisé Cedar (campus à énergies durables et aménagement responsable), il vise à parfaire la qualité environnementale des bâtiments, réduire les consommations énergétiques, améliorer les déplacements et la qualité de vie des 94 000 étudiants et 7 100 enseignants et chercheurs. Son coût estimé est de 660 millions d'euros sur dix ans. Cet écocampus prévu sur le site de Rangueil (124 hectares au bord du canal du Midi) a fait l'objet d'une convention signée entre le pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de l'université de Toulouse, le Grand Toulouse, le rectorat et la Caisse des dépôts. Trois actions débuteront dès 2011 : un plan de déplacement pour réduire la place de la voiture, un plan lumière pour améliorer l'éclairage tout en réduisant de 20 à 50 % les consommations d'électricité et un plan de traitement des déchets.