Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Mobilité > Marc Papinutti, directeur général de Voies navigables de France
MOBILITÉ

Marc Papinutti, directeur général de Voies navigables de France

PUBLIÉ LE 1er MAI 2011
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
1 Nicolas Sarkozy a lancé le dialogue compétitif du canal Seine Nord Europe. À quoi sert cette étape et dans quel calendrier se place-t-elle ? La phase de dialogue compétitif va permettre aux deux candidats sélectionnés, Bouygues et Vinci-Eiffage, de préciser techniquement et financièrement leur offre. Dans dix-huit mois environ, VNF désignera l'opérateur avec qui il signera un partenariat public-privé pour la construction, l'entretien et l'exploitation du canal, qui devrait être ouvert à la navigation en 2017. Cette entreprise préfinancera la moitié du projet, estimé à 4,2 milliards d'euros, l'autre moitié étant assurée par financement public, français et européen. Elle se remboursera par un loyer que lui versera VNF et le péage que les utilisateurs paieront. 2 Quels bénéfices attendre de ce canal ? Les prévisions avancent un bénéfice global de 10 milliards d'euros en quarante-cinq ans, dont 75 % pour la France. L'essentiel est directement lié à la diminution du coût du transport de la tonne-kilomètre. Selon nos calculs, il sera 30 % moins élevé que par voie fluviale de petit gabarit et jusqu'à 50 % de moins que par la route. S'y ajoutent les gains environnementaux induits par le report modal. 3 Quel impact économique est-il espéré ? Les entreprises des secteurs du transport et de la logistique vont directement bénéficier de l'accroissement du trafic ainsi que toutes celles qui vont développer leurs exportations à partir, notamment, de quatre nouvelles plateformes. Celles-ci n'ont pas seulement une vocation logistique, elles accueilleront aussi des filières industrielles pour lesquelles un transport fluvial moins cher et plus étendu va accroître la compétitivité. Je pense évidemment aux agro-industries, mais aussi aux entreprises de recyclage. Nous estimons que 25 000 emplois pérennes seront créés localement sans compter les 4 500 liés au chantier lui-même. Enfin, en multipliant le trafic fluvial par deux sur l'ensemble du réseau français, le canal Seine Nord Europe va générer une demande de bateaux de grande capacité. Pour stimuler la création d'une filière française de construction et de modernisation des bateaux, VNF va construire rapidement un mode d'intervention financier spécialisé.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Dossier/1 | Tourisme : prendre congé du transport carboné
Dossier/1 | Tourisme : prendre congé du transport carboné
Bornes de recharge rapide : Atlante et la Banque des Territoires s'associent
Bornes de recharge rapide : Atlante et la Banque des Territoires s'associent
Eurostar s’engage à rouler aux énergies renouvelables d’ici 2030
Eurostar s’engage à rouler aux énergies renouvelables d’ici 2030
Plaque d’égout et surveillance automobile : les systèmes de signalisation au niveau du sol
Plaque d’égout et surveillance automobile : les systèmes de signalisation au niveau du sol
Tous les articles Mobilité
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS