Eurostar à la station St Pancras / Crédits : Oxyman, Wikimedia Commons
Le réseau ferroviaire à grande vitesse reliant la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni, annonce son objectif de permettre à 30 millions de passagers de voyager de manière durable et à faible émission de carbone d’ici 2030.
Annoncé le 30 avril, l’objectif est l’une des principales ambitions inscrites dans la stratégie de durabilité d’Eurostar. La compagnie souhaite alimenter l’ensemble de ses trains grâce aux énergies renouvelables d’ici 2030. Aux Pays-Bas, les trains Eurostar circulent déjà à l’énergie éolienne à 100% depuis 2017 et ce chiffre atteint les 40% au Royaume-Uni depuis 2023. En Belgique, un protocole d’accord a été signé avec Infrabel en février 2024 afin d’étudier l’installation de projets solaires inédits pour alimenter les trains.
Pour faciliter ce travail, Eurostar a récemment rejoint l’alliance RE1002 des entreprises qui s’engagent à s’approvisionner à 100 % en énergie renouvelable. « Nous sommes fiers d’être la première entreprise ferroviaire à y adhérer, s’est réjouie Gwendoline Cazenave PDG d’Eurostar, dans un communiqué de presse. Aujourd’hui, le secteur des transports est responsable de 25% des émissions européennes de gaz à effet de serre, et le train à grande vitesse durable est une solution clé à ce problème »
Une stratégie articulée autour de 3 axes
La stratégie de durabilité du nouvel Eurostar s’articule autour de trois axes principaux :
- Réduire son impact en s’approvisionnant en énergies renouvelables pour ses besoins de tractions et réduire ses besoins en énergies, notamment par la signature d’un protocole d’accord avec Infrabel afin d’étudier l’installation de projets solaires inédits pour alimenter les trains.
- Intégrer la circularité tout au long de la chaine de valeur, c’est-à-dire de la production à la fin de vie des produits, afin de minimiser les déchets et d’utiliser les ressources de manière plus efficace.
- Attirer davantage de passagers vers son service à faible émission de carbone en continuant à développer des "open hubs", pour connecter les services Eurostar aux réseaux nationaux ou aux vols long-courriers, par exemple grâce à son partenariat air-rail avec KLM.