Claire Guerry,
chargée de mission développement pour l'association Covoiturage plus
Passagère Cela fait trois ans que je covoiture. Une amie m'avait conseillé ce mode de transport à l'époque où je faisais de nombreux allers-retours entre Rennes et Angers. Je suis le plus souvent passagère, car j'ai une veille voiture dans laquelle je ne me sens pas en sécurité pour les grandes distances. J'habite à la campagne près de Dinan, donc je la garde ! Je ne fais pas de covoiturage pour rejoindre nos locaux rennais car j'ai la chance d'avoir un car qui, depuis chez moi, me dépose juste à côté.
Alice Sorel,
chef de projet RSE à la Macif
Conductrice Je me suis récemment installée à Paris. Je pense sérieusement à vendre ma vieille voiture et à pratiquer l'autopartage et le covoiturage. Cela fait quatre ans que j'en fais déjà occasionnellement pour partir en week-end, surtout en tant que conductrice. Je fais souvent des trajets très empruntés, comme Paris-Marseille, Paris-Bretagne... Je trouve des passagers facilement, en général la veille ou deux jours avant. Cela se passe toujours bien. J'ai même revu certaines personnes par la suite à Paris. À Pâques, arrivé à destination en Touraine, mon compagnon de voyage m'a invité à déjeuner chez ses parents viticulteurs qui m'ont offert une bouteille de vin !
Augustin Pesche,
chargé de mission à la Maison de la mobilité du Pilat
Bavard J'habite à Lyon et travaille au coeur du Parc du Pilat. J'ai environ une heure et demie de trajet matin et soir, dont une demi-heure en voiture. Je m'arrange donc régulièrement avec des collègues dans le même cas pour ne prendre qu'une voiture en sortant de la gare. J'ai ainsi réduit mon budget essence mensuel de 100 à 150 euros. Mais j'aime surtout le côté convivial du covoiturage. La route nous permet de parler d'autres choses que du travail. Et puis, quand on ne conduit pas, on peut admirer les montagnes, les rapaces...
Clara Mias,
webdesigneuse chez Comuto
Professionnelle
Cela fait un an que je travaille chez Comuto, l'éditeur du site covoiturage. fr, mais six ou sept ans que je pratique le covoiturage.
La première fois, c'était pour un Paris-Bruxelles organisé à la dernière minute. Une copine m'avait parlé de cette solution pratique et économique. Je le fais aussi bien en tant que conductrice que comme passagère. Habitant Paris, je laisse ma voiture dormir en banlieue chez mes parents. Quand je l'utilise, je passe une annonce pour réduire les frais et rendre service. Cela s'est toujours bien passé. Au pire, on tombe sur une personne peu loquace. Les gens qui covoiturent sont tout de même plutôt ouverts par nature. J'en profite d'ailleurs pour discuter avec les utilisateurs de notre site, pour encore l'améliorer.
Agnèle Mangeot,
responsable marketing et communication chez Carpooling
Expatriée J'adore le covoiturage ! J'aimerais que la pratique se développe davantage en France, autant qu'en Allemagne où je suis installée depuis un an. J'ai vécu douze ans à Paris sans voiture. Je covoiturais pour tous mes déplacements en dehors de la capitale. Je rentre très souvent en France pour voir la famille ou pour les vacances. Nous utilisons la voiture de fonction de mon conjoint et ne prenons qu'un passager, car nous avons maintenant un bébé. La dernière fois, il a vomi pendant le trajet !