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MOBILITÉ

L'EIVP au service de la ville durable

PUBLIÉ LE 1er MAI 2015
LA RÉDACTION
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Créé en 2013, le diplôme d'établissement en aménagement urbain, construction durable et écoquartier (Dauceq) de l'École des ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) accueille, depuis janvier 2015, sa deuxième session de formation… à Paris, une première. « En effet, la première année de ce nouveau diplôme s'est déroulée en Martinique, en collaboration avec l'organisme de formation local ADN Formation, explique Sadia Mameri, responsable de formation à l'EIVP. Car il y avait là-bas une réelle carence en professionnels de l'urbanisme et des écoquartiers. Comme nous avions déjà l'idée de créer un diplôme d'établissement sur ces sujets, nous l'avons conçu pour répondre à ce besoin. Celui-ci ayant rencontré le succès, nous avons décidé de le proposer cette année à Paris. » Originalité de la démarche : cette formation continue d'un an n'est dispensée qu'en soirée et les samedis, afin de convenir aux personnes en poste ou aux demandeurs d'emploi. « Nous réfléchirons par la suite à une session en journée pour accueillir des étudiants d'autres régions. Mais cette année, nous avons souhaité privilégier la compatibilité entre vie professionnelle et études pour les Franciliens », annonce Sadia Mameri. Au programme : les principes fondamentaux du dé veloppement durable, de l'urbanisme et de l'architecture (cinquante heures) afin que tous les étudiants disposent d'un socle de connaissance commun. Puis sont abordées la gestion de projet (soixante-dix heures) et la gouvernance territoriale (quarante heures). L'unité d'enseignement sur l'écoconception et la ville durable, qui traite les questions du handicap, de la mobilité et du transport, de l'énergie, des déchets et de la biodiversité, représente, quant à elle, la plus importante part de la formation avec quatre-vingt-dix heures de cours. Cinquante heures sont enfin consacrées aux outils techniques et à la mise en application. Ces trois cents heures sont complétées par un projet tutoré de cinquante heures, qui répond à une demande réelle formulée par le réseau de professionnels de l'école. Le 2e semestre se déroule en entreprise. « Celui-ci peut d'ailleurs se faire dans l'entreprise où l'étudiant travaille déjà, mais à un autre poste, note Sadia Mameri. Il peut ainsi être le début d'une évolution de carrière. » D'autant que les débouchés de cette formation sont vastes, « car ce diplôme ne se limite pas à l'acquisition d'une seule expertise, mais touche à tous les aspects de l'aménagement urbain, avec une spécialité développement durable, poursuit la responsable de formation. Les étudiants étant déjà diplômés dans d'autres domaines, ils auront ainsi deux casquettes à l'issue de la formation. Polyvalence et transversalité seront leurs atouts. » Les métiers d'urbaniste, de chef de projet urbain, de chef de projet écoquartier, de responsable de la mise en place de démarche qualité globale et environnementale, développement durable, démarche HQE, de chef de projet construction durable, etc., leur seront ainsi accessibles, au sein de collectivités ou de grands groupes du BTP par exemple. Pour intégrer la formation, un diplôme de niveau bac + 4 ou bac + 3 et trois ans d'expérience professionnelle dans le domaine de l'urbanisme sont demandés. « Mais, comme toujours, tout est surtout une question de motivation », rappelle Sadia Mameri. Se pose aussi la question du coût : le tarif est de 9 900 euros dans le cadre d'une prise en charge par un organisme paritaire collecteur agréé (OPCA), un fonds de formation, Pôle emploi, etc., et de 4 900 euros pour une inscription individuelle sans prise en charge.
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