Prés de 22 Kg d’oméga 3 en plus et 1,6 tonnes de CO2, l'équivalent de 12 800 km parcourus en voitures, évitées : le bilan de l’organisation de la COP21 se mesure aussi dans l'assiette (ou le sandwich !) grâce à l'association Bleu-Blanc-Cœur qui organise, ce mercredi 9 décembre dans l'Espace Génération Climat, une conférence sur le thème Nutrition et environnement.
Celle-ci impose une alimentation animale à base d’herbe et de graines de lin oléagineux afin de produire de la viande, du lait ou des œufs plus riches en oméga 3 et de réduire les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, du à la fermentation entérique des vaches. La filière aura fourni à la fin des deux semaines de la réunion internationale plus de 5 tonnes de produits : beurre de baratte breton de Cesson, cuisse de dinde d'Ancenis en Loire-Atlantique ou saucisson à l'ail du Mans…
« Réunissant tous les critères d'éligibilité, Bleu-Blanc-Cœur a été plébiscité par les deux entreprises à qui a été confié le marché de la restauration : Horeto et Elior », indique-t-on à l'association.
En termes de santé comme de lutte contre le réchauffement climatique, le bilan ne s’arrête pas là. Grâce aux produits des éleveurs signataires de sa charte dégustés par négociateurs et autres observateurs, Bleu-Blanc-Cœur évite également la culture de 3 800 m² de soja, soit autant de forêt amazonienne théoriquement non-défrichée, ou la production, par les animaux nourris suivant le strict cahier des charges de l'association, de 98 kg de graisses saturées.FT