A la demande du Premier ministre, des députés et sénateurs de gauche comme de droite vont plancher dès ce mois-ci sur l'avenir des ports français. Leurs travaux seront rapportés au secrétaire d'État en charge des transports Alain Vidalies. Avec un point d'étape prévu dès les prochaines semaines et des conclusions à livrer en juin. C'est donc tambour battant que les auditions et déplacements débutent ! Direction par exemple Hambourg, où le port vit au rythme des flux apportés par voie ferrée et fluviale. Deux points faibles des ports hexagonaux. « Or c'est là, et bien à terre, que se gagne la bataille des ports », insiste Hervé Martel, à la tête de l'Union des ports de France et du directoire du grand port maritime du Havre.
Si la force des ports d'Europe du Nord tient dans leur hinterland, un port français, celui de Dunkerque, est réputé pour agir efficacement en la matière. Du côté des parlementaires, ce sont les sénateurs de la Somme Jérôme Bignon et du Nord René Vandierendonck qui se pencheront sur ce bon élève nordiste, en vue d'améliorer encore sa zone d'influence et ses liaisons avec l'arrière-pays. L'axe Seine, et donc le devenir des ports du Havre et de Rouen, revient pour sa part à la députée socialiste de Seine-Maritime Valérie Fourneyron et au sénateur Les Républicains Charles Revet, élu du même département. Enfin, la sénatrice du Rhône Elisabeth Lamure et le député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert se concentreront sur le renforcement des connexions fluviales et ferroviaires du port de Marseille-Fos.MB