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MOBILITÉ

La voirie en partage

PUBLIÉ LE 29 SEPTEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Alors que viennent de s’achever la Semaine européenne de la mobilité et son lot de journées particulières, de la Journée des vélos-écoles à la Journée du transport public ou la Journée sans voiture, au quotidien, rien n’est vraiment gagné. Certes ces manifestations annuelles ont trouvé leur place dans l’agenda urbain, mais la mobilité sobre qu’elles promeuvent n’a pas encore, elle, conquis à plein temps sa juste place en ville. Il suffit de constater combien toute décision de modération de la circulation automobile déclenche une levée de boucliers en France. La mise en site propre des transports collectifs, l’élargissement des trottoirs, les zones 30, le stationnement payant sont considérés comme autant d’atteintes à la sacro-sainte voiture. Et la piétonnisation des berges de la Seine à Paris n’a pas échappé à la règle. Depuis les années 1970, les villes se sont adaptées à l’automobile, elles se sont dessinées et équipées pour faciliter la vie des automobilistes. Si bien que la voiture a véritablement envahi l’espace urbain au sens propre... si l’on peut dire.Savez-vous qu’à Paris en 1998, la voiture, qui représentait alors 18 % de part modale, consommait 94 % de l’espace public, circulation et stationnement compris ? Un taux à comparer au 1,6 % occupé par les piétons et aux 2 % par les autobus. Si ces proportions ont probablement diminué en une vingtaine d’années face à la montée en puissance des vélos et des transports publics, la ville peine toujours à s’apaiser ! Car cette confiscation spatiale de l’automobile s’accompagne de nuisances bien réelles et bien chiffrées. Le bruit bien sûr, mais aussi, et surtout, la pollution de l’air. Avec 48?000 morts et 9 % des décès annuels, la pollution de l’air est quand même la troisième cause de mortalité en France, derrière le tabac et l’alcool. Des données alarmantes qui justifient une politique de modération de la voiture, quoi qu’en disent certains maires qui mènent un combat d’arrière-garde. Modération en vitesse et en nombre. Il serait temps que l’espace public redevienne public. Redessiner la ville à cette aune reste difficile mais payant sur la durée. Une bonne offre de transports collectifs, des aménagements cyclables continus et bien pensés, des parcours piétons sécurisés doivent réconcilier les usagers sur une voirie enfin partagée équitablement. DB
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