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Accueil > Actualités > Mobilité > Bruit ferroviaire : 20 millions d'euros pour calmer le fret
MOBILITÉ

Bruit ferroviaire : 20 millions d'euros pour calmer le fret

PUBLIÉ LE 11 OCTOBRE 2016
LA RÉDACTION
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L'enveloppe de 150 millions d’euros annoncée par le secrétaire d’État chargé des transports Alain Vidalies, à l'issue de la dernière conférence nationale réunissant des acteurs du fret ferroviaire, se répartit comme suit. Les péages facturés aux opérateurs de fret par le gestionnaire des voies SNCF Réseau augmentent mais progressivement jusqu'en 2027, et en contrepartie d'une amélioration des services rendus par ce dernier. L’État compense donc un manque à gagner de SNCF Réseau qui perdure, et ce à hauteur de « 90 millions d'euros pour 2016 et le montant nécessaire pour les années ultérieures ».Le transport combiné va aussi être aidé à hauteur de 10 millions d'euros en 2018. Et l'aide publique de 10 millions d'euros par an pour la rénovation des voies capillaires, ce réseau constitué de vieilles lignes qui n'accueillent pas de passagers mais qui est vital aux yeux des opérateurs, est prolongée. S'y ajoute une nouveauté : un soutien annoncé de l’État de 20 millions d’euros pour aider à la réduction du bruit ferroviaire, auquel s’ajouteront 20 millions de financements européens.Bien mais "insuffisant" vu l'enjeu, réagit l'Association française du rail (Afra), qui représente le quart de la profession et l'une des voix du côté des opérateurs. Le défi est en effet immense puisque sur un parc français estimé à près de 100 000 wagons, il va falloir en modifier plusieurs dizaines, estiment les experts. La piste jusqu'alors explorée - remplacer les semelles de frein en fonte par un matériau composite - semble insatisfaisante et accélérer entre autres l'usure des pièces. Renforcer les travaux de recherche et développement (R&D) sur le sujet devient donc urgent. D'autant que l'enjeu n n'est pas franco-français et que les pressions sont similaires chez nos voisins européens. « Le traitement de la question du bruit devient un facteur essentiel de l’acceptabilité du développement du fret ferroviaire, notamment en zone dense pour les riverains », résume-t-on au gouvernement. Concernant l’obligation d’utiliser des semelles de freins composites dans les wagons neufs, des échéances plus précises seront connues au 1er semestre 2017. « D'ici là il faut se préparer à cette transition en engageant dès à présent des actions de réduction du bruit. D'où cette enveloppe de 20 millions d'euros pour aider la filière », motive Alain Vidalies. Morgan Boëdec 
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